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Côte d’Ivoire-Liberté de la presse et sécurité des journalistes/Guillaume Gbato SG du Synappci: « La Côte d’Ivoire n’est pas un modèle en la matière.»


Abidjan 22 novembre 2015 (lepointsur.com)- « La Côte d’Ivoire n’est pas un modèle en la matière. »A soutenu Guillaume Gbato, Syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte d’Ivoire, le samedi 21 novembre 2015, lors de la  célébration  de la Journée mondiale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, tenue à l’amphithéâtre, de N’Sahôtel,dans la commune de Grand-Bassam.Avec pour thème  »Agression des journalistes et impunité en Afrique. » 

Liberté de la presse et sécurité des journalistes/Guillaume  Gbato plaide pour la protection des journalistes#Sécurité des journalistes

Pour le secrétaire général du Synappci, les journalistes ivoiriens sont le plus souvent victimes d’agressions dans l’exercice de leur profession. De fait il a souhaité que des sanctions soient prises  à l’encontre des mis en cause.

Diomansi Bomboté, expert en Communication de l’organisation des nations unies pour l’Education, la science et la culture (Unesco), a pour sa part, relevé que la peur engendrée par l’impunité pour les crimes contre les journalistes ‘’est incompatible avec l’exercice de la liberté de presse’’.«L’impunité met en danger des journalistes.La peur est incompatible avec l’exercice de la liberté de presse », a-t-il  fait remarquer. Avant d’insister « sans liberté de presse, il n’y a pas de démocratie. »

En réponse à M.Doumbia  Mory, le  représentant de la ministre de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine, qui a affirmé que  les médias d’Etat, notamment Fraternité Matin et la Radio télévision ivoirienne(RTI)  »appartiennent à l’Etat »,le conférencier a soutenu mordicus : «les médias d’Etat n’appartiennent pas à l’Etat, mais au peuple qui paye les impôts.»

L’expert de l’Unesco a exhorté les journalistes à plus de professionnalisme dans l’exercice de leur métier.Cela par une formation continue.

« Qui n’a rien vu, n’a absolument rien à dire. » Dira-t-il pour terminer.

La Journée mondiale de  la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes est commémorée chaque 2 novembre à l’initiative de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à la suite de l’assassinat en 2013 de deux journalistes de Radio France Internationale (RFI), Gislaine Dupont et Claude Verlon à Kidal au Nord du Mali.

Au cours de la dernière décennie, plus de 700 journalistes ont été tués parce qu’ils informaient le public, selon l’Onu. Cette conférence a été organisée par le bureau de l’Unesco à Abidjan, dirigé par Ido Yao.

La cérémonie a enregistré la présence de nombreux  professionnels des médias et d’étudiants de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC).

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