Abidjan, le 25-02-2021 (lepointsur.com) Les violences en période électorale sont de plus en récurrentes en Côte d’Ivoire. Ainsi, de nombreuses violences meurtrières ont endeuillé la plus part des villes du pays à l’occasion de la présidentielle d’Octobre dernier.

A moins de 24h avant l’ouverture officielle de la campagne pour les législatives 2021, le président de l’organisation ‘’ Aube Nouvelle ‘’, Vincent Toh Bi Irié, était face à la presse, ce jeudi 25 février 2021 à Sofitel hôtel Ivoire pour dévoiler son programme de prévention et de monitoring des conflits.

En effet, au cours de cette conférence de presse, l’ex-préfet d’Abidjan a présenté un programme d’urgence pour éviter que de tels actes ne se reproduisent dans certaines localités pendant les législatives de 2021.

Par conséquent, trois axes majeurs constituent l’ossature de ce programme d’urgence. Il s’agit de l’éducation citoyenne, de la formation des partis politiques et enfin de l’élaboration d’un programme de prévention et de monitoring des conflits avant, pendant et après les élections législatives.

« L’élection n’est pas la finalité de la vie d’une Nation. L’élection est un canal d’amélioration de la vie de cette Nation. Car, la finalité, c’est le bonheur, le développement. Donc, regardons vers cette finalité tout en contribuant à la stabilité », a souligné le président de l’Aube Nouvelle.

Pour lui, si nous ne mettons pas en place un tel mécanisme, on risque de fragiliser davantage la vie entre les différentes communautés. « Ce qui n’est pas souhaitable », ajoute-t-il.

Selon lui, les législatives 2021 constituent un grand enjeu dans l’histoire de la Côte d’Ivoire. Car, c’est la première fois où tous les candidats issus des  partis politiques et même des indépendants y participent.

C’est pourquoi, il convient de les prévenir par une vigilance et une surveillance des germes de crise. Pour dire simplement qu’il s’agit de faire remonter aux autorités, aux services appropriés tous les germes de conflits.

Toutefois, c’est en vue d’apporter des solutions aux problèmes sur la gestion des conflits que le président, Vincent Toh Bi Irié a décidé de mettre en place un processus social afin de produire des analyses et réflexions prospectives sur des thèmes et des situations particulières, avec objectivité et impartialité.

A en croire le premier responsable de cette organisation, la vie entre communautés en Côte d’Ivoire est encore possible, si les autorités traditionnelles, religieuses, administratives, populations et partis politiques s’investissent dans des actions de renforcement de la cohésion communautaire.

Par ailleurs, l’ex-préfet d’Abidjan a encouragé la presse dans toute sa composante, car elle a été très positive. A aucun moment, elle n’a été facteur de conflits ni de divisions.

Notons que depuis sa démission à la tête de la préfecture d’Abidjan, Vincent Toh Bi s’est assigné comme mission d’apporter sa pierre à la reconstruction du tissu social ivoirien à travers ‘’ Aube Nouvelle ‘’, une organisation qu’il a mise en place en Octobre dernier.

Médard KOFFI

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