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Côte d’Ivoire Le Chef de la diplomatie Burkinabè chez Alassane Ouattara


Après la mission conduite par Guillaume Soro au Burkina Faso, c’est au tour du président Blaise Compaoré de dépêcher un émissaire à Abidjan.

On pourrait déduire qu’ils se sont promis assistance mutuelle tan ils sont préoccupés chacun par les soucis de l’autre. Après la mission de bons offices diligentée au pays des hommes intègre par le président ivoirien, pour s’enquérir de la situation qui prévaut chez « son » voisin, il est donc logique de lui faire un retour. C’est dans cette optique que le chef de la diplomatie burkinabè Djibril Bassolé a été reçu en audience ce lundi par le président Alassane Ouattara. Objet de cette visite, lui faire le point de l’évolution de la situation au Burkina Faso après un week-end marqué par une manifestation de l’opposition. Selon Djibril Bassolé, « il y a eu des évolutions et le président Compaoré a voulu que je vienne en parler au président Ouattara ».

Cette mission conduite par le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro faisait suite à une vague de démissions au sein du Congrès pour la démocratie te le progrès (CDP), parti de Blaise Compaoré. Des démissions auxquelles s’ajoutent des menaces de l’opposition.

L’opposition, a organisé le samedi dernier, une grande marche aussi bien dans la capitale que dans des villes de l’Intérieur du pays. Manifestation contre le Sénat et la modification de l’article 37. Celle-ci a enregistré aux côtés du chef de file de l’opposition et des démissionnaires du CDP, environ 250.000 manifestants.

Cette visite, à en croire l’émissaire de Blaise Compaoré a permis de traiter également la question du déguerpissement des populations Burkinabè vivant dans la forêt du Mont Péko à l’ouest de la Côte d’Ivoire. Des précautions, dira-t-il, seront prises aussi bien par la Côte d’Ivoire que par le Burkina Faso e vue de faciliter cette opération. Il s’agit donc pour es deux parties de définir un calendrier pou mener à bien cette opération. « Il faut nous entourer du maximum de précautions pour que tout se passe dans le respect de la légalité et que nos partenaires au développement soient associés à l’opération pour que tout se déroule pour le plus grand biens des populations » a expliqué le ministre burkinabè des affaires étrangères.

Hermann Yao

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