[Côte d’Ivoire] L’ambassadrice Chantal Fanny décorée avec 27 autres femmes de la vie active par la Grande chancellerie

Abidjan, 28-5-2019 (lepointsur.com) L’ambassadrice Chantal Fanny, a été faite Officier de l’ordre national le lundi 27 mai, à Abidjan, par la Grande chancellerie de l’Ordre national de Côte d’Ivoire, en marge de la traditionnelle célébration de la fête des mères de l’institution.

En plus de la sénatrice, vingt-six autres femmes issues de divers secteurs d’activités ont également été décorées. Ainsi, sur les 27 récipiendaires, neuf ont été distinguées dans l’ordre national (dont 7 officiers et 2 chevaliers) et 18 dans l’ordre du mérite ivoirien.

«Fiers nous le sommes. Car la République de Côte d’Ivoire, reconnait aujourd’hui l’importance de la partition que nous avons joué dans la construction et l’émergence de notre cher pays  la Côte d’Ivoire», a déclaré dans un discours, pendant la cérémonie, Mme Chantal Fanny.

Poursuivant dans la même lancée, la sénatrice a indiqué qu’elle est émue, «car aujourd’hui, à travers nous, c’est le travail et l’engagement de toutes les femmes et de toutes les mères qui sont reconnues et récompensées», a-t-elle affirmé.

Choisie pour l’occasion comme porte-parole des femmes décorées, Mme Chantal Fanny a, au nom de tous les récipiendaires et en son propre nom, remercié et adressé les salutations les plus distinguées à la grande chancellerie, qui a initié cette cérémonie de décoration. Elle a également salué et rendu un hommage à toutes les femmes qui, selon elle, leur ont permis d’être décorées en ce jour,  grâce leur soutien et encouragement.

Aussi, par la voix de leur porte-parole, les récipiendaires ont pris l’engagement, avec notamment l’implication de toutes les autres femmes du pays, de s’impliquer d’avantage pour le rayonnement de la Côte d’Ivoire.

La Grande chancelière Henriette Dagri Diabaté, a quant à elle, souligné que : «L’occasion qui nous réunit, c’est bien évidemment la fête des mères. Pour la Grande chancellerie, c’est désormais une opportunité pour améliorer la proportion des femmes au tableau du mérite».

Elle a par ailleurs, rappelé aux récipiendaires le devoir de la femme qui, pour elle, ne saurait consister à suivre cette courbe et encore moins attiser le feu et de les inviter à la tempérance, à la modération et au respect de des différences en privilégiant la cohésion sociale.

Georges Kouamé

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