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[Côte d’Ivoire] La sécurisation de la CAN au cœur des préoccupations du Conseil national de sécurité


Abidjan, 15-12-2023 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : La sécurisation de la CAN au cœur des préoccupations du Conseil national de sécurité. Rien ne doit perturber la Coupe d’Afrique des nations. Secteur éducation-formation, les fondateurs exigent 120 milliards FCFA à l’État et menacent de fermer les écoles.

“ Les questions de sécurité sont toujours sensibles. Sécuriser Korhogo signifie, par exemple, que les villes frontalières sont sous surveillance accrue. Dans ce cas précis, le diable est vraiment dans les détails. ’’

Comment assurer la sécurité et la sérénité de la Coupe d’Afrique des nations ? Ton Camarade est à la fois mobilisé et vigilant sur la question. Les “sécurocrates’’ du pays ont présenté le plan stratégique de la sécurisation de la compétition : « La sécurisation de la CAN se déroulera à Abidjan, Bouaké, Korhogo, San Pedro et Yamoussoukro. Elle mobilisera plus de 17 000 éléments des Forces de Défense et de Sécurité et environ 2 500 stadiers issus des écoles de Police et de Gendarmerie. ».

Il s’agira de protéger les biens et les personnes avant, pendant et après la compétition. Les questions de sécurité sont toujours sensibles. Sécuriser Korhogo signifie, par exemple, que les villes frontalières sont sous surveillance accrue. Dans ce cas précis, le diable est vraiment dans les détails.

La sécurité nécessite de la réflexion, des dispositions pratiques, des hommes, du renseignement humain et électronique, des moyens. Surveiller, écouter sans indisposer. Montrer sa présence et sa force pour ne pas avoir à s’en servir, dissuader les éventuels fauteurs de troubles.

“ La CAN, c’est dans 29 jours. Autant dire… Les différentes équipes ont déjà choisi leurs sites d’hébergement respectifs, elles connaissent leurs terrains d’entraînement, les repérages ont été réalisés. ’’

Ton Camarade a instruit le Prédicateur de Songon à l’effet de prendre toutes les dispositions idoines pour une CAN sécurisée.

La CAN, c’est dans 29 jours. Autant dire… Les différentes équipes ont déjà choisi leurs sites d’hébergement respectifs, elles connaissent leurs terrains d’entraînement, les repérages ont été réalisés. Les Éléphants ont choisi leur camp de base dans le quartier chic de Cocody. Ils vont s’entraîner au lycée technique de Cocody. La Guinée Équatoriale sera au lycée moderne de Cocody.

Concentration sur la CAN, regards sur les réalités sociales. Les fondateurs des établissements privés ont des ulcères. Ils exigent l’apurement des frais de scolarité de l’année 2022-2023 d’un montant de cent-vingt (120) milliards FCFA pour l’enseignement général et huit (8) milliards pour l’enseignement professionnel. Ils fixent la date limite pour le paiement, au 31 décembre 2023.

Les fondateurs ont raison de réclamer leur dû à l’État. Un engagement est fait pour être respecté. Ils mettent la pression. Les ministres chargés de l’Éducation et de la Formation professionnelle ont, selon mes informations, accompli leurs tâches respectives. La balle est désormais dans le camp des financiers du Trésor.

“ Le gouvernement est en train d’étudier les voies et moyens de changer les paradigmes de gestion des établissements privés. Revenir au basique et au rôle régalien de l’État. ’’

Le rapport État-Établissements privés est une question importante. Elle doit être traitée sereinement. Pendant de nombreuses années, l’État a abandonné la formation des jeunes au privé. Tout le monde s’y est mis. Les professionnels, les affairistes notoires, les aventuriers. L’État-complice est alors devenu une vraie vache à lait. En début d’année, les fondateurs usent de tous les moyens pour recevoir le maximum d’élèves affectés. En milieu d’année, ils font le chantage sur le même État pour le paiement des subventions. Parce qu’en réalité, certains vivent de l’argent de l’État. Sans grands efforts.

Le gouvernement est en train d’étudier les voies et moyens de changer les paradigmes de gestion des établissements privés. Revenir au basique et au rôle régalien de l’État.

Fernand Dédeh

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