[Côte d’Ivoire] La dernière décision du gouvernement sur les modalités d’accès aux prestations de soins de santé de la CMU
Abidjan, 19-11-2020 (lepointsur.com) Le mercredi 18 novembre 2020, un Conseil des ministres s’est tenu de 10h00 à 14h00, au Palais de la Présidence de la République à Abidjan, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, président de la République, chef de l’Etat.
A cette occasion, le Conseil a adopté un décret modifiant le décret n° 2017-47 du 25 janvier 2017 fixant les modalités d’accès aux prestations de soins de santé de la Couverture Maladie Universelle (CMU).
Lequel décret prévoit un délai de carence obligatoire de trois (3) mois pour les personnes de nationalité ivoirienne et de six (6) mois pour les personnes de nationalité étrangère, avant l’ouverture du droit aux prestations de soins de la CMU.
« Le présent décret modificatif harmonise la durée du délai de carence pour tous les assurés, résidents nationaux ou résidents non nationaux, afin de le mettre en cohérence avec les standards internationaux en matière de sécurité sociale », a précisé le porte-parole du gouvernement Sidi Touré, au terme de cette réunion ministérielle.
Ainsi, après l’adoption de ce projet, « le délai de carence obligatoire, avant l’ouverture du droit aux prestations de soins de la CMU est de trois (3) mois consécutifs, à compter de la date de paiement de la première cotisation, tant pour les personnes de nationalité ivoirienne que pour les personnes de nationalité étrangère », a précisé le ministre de la Communication et des Médias.
Projet sanitaire phare du gouvernement ivoirien, la CMU est entrée dans sa phase active avec le début des prestations le 1er octobre 2019. 2 280 974 personnes ont été enrôlées de janvier 2019 à fin mars 2020, dont 404 213 au 1er trimestre 2020, selon le bilan de la mise en œuvre du Programme social du gouvernement, au 1er trimestre 2020.
A la même date, ce sont 1 664 710 cartes qui ont été produites, dont 1 124 729 distribuées. Le taux de disponibilité des médicaments était de l’ordre de 85%. En ce qui concerne les cotisations, le montant collecté s’établissait à 11,8 milliards de FCFA pour une prévision de 17 milliards de FCFA.
Georges Kouamé