Economie

[Côte d’Ivoire] La coalition des syndicats de la direction des Affaires maritimes et portuaires lève son mot d’ordre mais….


-Le sort du DG entre les mains du ministre des Transports

La grève prolongée du 23 mai, observée par la coalition des syndicats des agents de la Direction générale Affaire maritime et portuaires (Dgamp), vient d’avoir un écho favorable.

Le ministre ivoirien des Transports, Adama Koné s’est impliqué personnellement dans la crise (mardi 5 et mercredi 6 juin 2018). Après deux jours de rencontres et de vérité entre les représentants des différents syndicats ainsi que certains de leurs membres et le ministre, de grandes décisions ont été prises.

Avant le communiqué final qui va sanctionner les deux jours de discussions, nous vous proposons ce qui a été décidé selon nos sources syndicales. La coalition des syndicats a décidé de mettre balle à terre et de remettre les clés des véhicules après leur communiqué dans la soirée du lundi 11 mai 2018.

Le mot d’ordre de grève reste suspendu jusqu’au 7 août 2018. En cause,  le ministre ivoirien des Transports a mis sur pied de commun accord avec les grévistes, un comité de crise qui sera présidé par l’inspecteur général de la Fonction publique. Dans cette plateforme, les syndicats seront représentés par quatre membres et la Direction générale des Affaires maritimes et portuaires (2 membres). « Le ministre ouvrira les travaux dès mardi », a révélé le porte-parole de la coalition, l’adjudant Trazié Madison.

En effet, depuis le 23 mai 2018, la coalition H20-FLAM a déclenché un mouvement de grève de 72 heures portant sur trois points de revendication.

Sur le premier point relatif au terrain acquis par le DG de la Dgamp, le colonel major Tano Koffi Bertin, dont l’affaire selon lui était toujours devant les juridictions,  pendant les discussions le ministre a révélé la preuve écrite de son homologue des Eaux et Forêts. Il ressort de ce point que la Cour suprême a débouté le propriétaire terrien qui a vendu ce terrain de 5ha au DG, M. Tano, autant affirmer que le terrain ne pourra jamais revenir à la Dgamp.

Quant au second point concernant les bateaux, les agents devront attendre la remise des travaux du comité de crise, le 7 août pour être situé définitivement.

Pour le troisième et dernier point relatif à la santé des agents pour lequel chaque travailleur cotise 60 000 FCFA par mois, le ministre aurait demandé que le comité de crise lui fasse le point de  toutes les difficultés liées à cette affaire.

Le moins qu’on puisse affirmer, c’est que le comité de crise est appelé à passer aux peines fins la gestion du colonel major, Tano Koffi Bertin afin que la vérité éclate.

Le Dg de la Dgamp pourra-t-il reprendre du service dans une telle atmosphère? Pour toute réponse, les grévistes s’en remettent à la décision du ministre, même s’ils ne cachent pas leur manque de ‘’confiance’’ à M. Tano.

Kpan Charles

 

Commentaires

commentaires