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Côte d’Ivoire/Korhogo : les organisations professionnelles des éleveurs et l’Ong ADDEC pensent à leur avenir #Ex-districtdessavanes


C’est avec beaucoup d’intérêt que les éleveurs ont pris part à la journée de réflexion.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 4-1-2018) ‘’Sensibilisation des éleveurs dans l’ex-district des savanes et perspectives’’. Tel était le thème de la journée de réflexion qui a réuni près de 1000 éleveurs au centre culturel Womiengnon.

« La société a évolué, les hommes doivent, aussi, évoluer. L’on dit qu’il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier, sinon s’ils se cassent, tu as tout perdu. C’est pourquoi, nous voulons amener nos membres à embrasser d’autres métiers, à diversifier leurs activités ; surtout, les jeunes, notamment les enfants des bouviers. Le cheptel diminue de plus en plus à cause des récurrents conflits agriculteurs-éleveurs et des nombreux vols et disparitions de bœufs » explique Boubacar Barry, président des organisations professionnelles des éleveurs de la région du Poro et président du comité d’organisation de cette journée de réflexion.

Au cours de ladite journée, les acteurs de la filière ont, également, planché sur les voies et moyens en vue de parvenir à une cohabitation pacifique entre eux. Et pour ce faire, ils ont préconisé l’installation de représentants dûment mandatés à cet effet et qui serviront d’interlocuteurs entre leur corporation et les autorités administratives et coutumières. Autre réflexion : Susciter chez les plus jeunes, d’autres vocations par l’apprentissage d’autres métiers tels que la maçonnerie, la menuiserie, la boucherie, l’élevage moderne etc.

L’aspect éducation n’a pas été oublié, il a figuré en bonne place dans les débats. Les participants ont été invité à sensibiliser les parents afin d’envoyer les enfants à l’école car, pour les organisateurs, un éleveur nouveau, un bouvier nouveau suppose, au préalable, qu’il soit instruit, qu’il sache lire et écrire. Pour Néou Chélé Lassina, président de l’ONG, Action pour la défense des droits des éleveurs et des cultivateurs, il est grand temps de mettre fin au désordre et à l’anarchie constatés dans leur milieu. Selon lui, ils font partie intégrante de la société et ont de ce fait le droit de jouir de tous leurs droits au même titre que les autres citoyens et aussi bénéficier des avantages que leur offre la société.

Soro Djeneba Tiékoungo, correspondante régionale

 

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