« Les mutations qui ont cours actuellement à l’Institut de cardiologie d’Abidjan ne sont pas guidées contre quelqu’un », indiquait le Directeur de cabinet adjoint du Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Ablé Ekissi, au cours d’une conférence de presse qu’il animait conjointement avec le Directeur général de l’ICA, Pr Séka Rémi, le samedi 30 juin 2018.

Il levait ainsi l’équivoque qui tend à faire croire que la vague d’affectation au niveau de l’entité de cardiologie est la manifestation d’une chasse aux sorcières contre les agents de l’ICA qui avaient bruyamment manifesté au cours de l’année 2017, pour réclamer des primes à la hiérarchie sanitaire. Pour lui, en effet, depuis le 1^er juin 2018, ce mouvement de mutation est en cours. Après les directions régionales et les directions départementales, il va s’étendre aux hôpitaux généraux et les EPN.

« Tous ceux qui ont passé plus de 5 ans d’âge à leur poste seront réaffectés. Nous voulons éviter la routine pour aboutir à l’efficacité. Evitons que les agents se pérennisent à un poste », précise Dr Ablé. Lui emboitant le pas, le Directeur général de l’Institut de cardiologie soutient qu’il n’y a aucun lien entre les évènements de l’an dernier et les affectations actuelles.

« Depuis juin 2017 nous avons privilégié la concertation. Aucune punition n’a été dirigée contre les agents. Pourquoi sanctionner, si des personnes émettent des points de vue », s’étonne Pr Séka Rémi qui ajoute que les primes de 2016 ont été distribuées à la joie de tous. « Nous nous apprêtons à distribuer les primes de 2017. Les mutations sont venues du ministère. La direction générale n’y a rien à voir. Bien au contraire, nous sommes heureux que nos agents soient déployés à l’échelle nationale », apprécie-t-il.

Opportune Bath

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