[Côte d’Ivoire – Installation de Ehouo Jacques] Sortir de la plaisanterie et passer aux choses sérieuses, les manipulations ont assez duré…
Abidjan, 15-3-2019 (lepointsur.com) Le cas de l’installation de l’honorable Jacques Gabriel Ehouo, vainqueur de l’élection municipale du 13 octobre 2018, fait de nouveau l’actualité au moment où, se profile à l’horizon, son installation.
Il ne se passe une heure sur les réseaux sociaux sans qu’il n’y ait une information relative à l’événement le plus attendu par les populations de la commune du Plateau. Mieux, les populations de la Côte d’Ivoire.
La recrudescence des actions de personnes opposées, à la mise en place des organes exécutifs de la commune du Plateau se laisse voir. Des conférences de presse se succèdent. À chaque fois, il s’agit d’exhiber des textes de loi pour justifier l’injustifiable. Les journalistes du site d’information ‘’koaci.com’’ ont, dans une parution datée du mercredi 14 mars, tenté d’insinuer que « si le conseil municipal du Plateau venait à porter à sa tête l’honorable Ehouo, celui-ci serait par la suite révoqué et un maire intérimaire serait nommé à sa place. Et qu’ainsi, le PDCI perdrait cette mairie importante ».
Sans entrer dans les buts visés par un tel article, nous pensons que ce média en ligne doit faire preuve d’une maturité professionnelle et d’un minimum de respect pour les autorités de notre pays. Comment ce média peut-il jeter le discrédit sur nos autorités par une campagne de désinformation ? Comment peut-on dire que les autorités ivoiriennes installeraient un Maire élu pour ensuite le révoquer et que cela ferait partie d’une stratégie du pouvoir ? Ce sont des à priori graves qui véhiculent l’idée qu’en Côte d’ Ivoire, l’on ne respecterait pas les lois.
Comment pourrait-on programmer de révoquer un Maire, alors même qu’il n’a pas encore géré des deniers de la commune ? La révocation d’un maire ne devrait-il pas être la sanction administrative d’une faute de gestion grave ? Pourquoi met-on, aux comptes des stratégies de nos autorités de telles prévisions sans même une installation et encore moins une faute de gestion avérée ?
Nous disons que la liberté d’expression est une chose. Mais jeter le discrédit de cette façon sur les autorités ivoiriennes est intolérable.
Les Ivoiriens ne comprennent plus rien dans cette affaire, à cause de certaines presses qui, au lieu d’informer ont décidé de servir des intérêts personnels au détriment de la vie de la nation. Sinon comment comprendre encore ce montant de 10 milliards FCFA qu’aurait détourné monsieur Ehouo Jacques Gabriel et mentionné par ledit site ? Les ivoiriens sont perdus dans les chiffres de détournement allégué. 9 milliards FCFA selon M. Sea Honoré. 5 milliards FCFA selon M. Yapi Jacques, l’intérimaire. 3 milliards FCFA annoncés lors d’une autre conférence de presse. Et 10 milliards FCFA selon le journal en ligne cité plus haut.
Cette variation dans les chiffres révèle une chose. Nous sommes dans un jeu d’enfant. Malheureusement, les joueurs engagent la vie de la commune la plus importante de la Côte d’Ivoire. Il faut à un moment donné, siffler la fin de ce match de la plaisanterie et passer aux choses sérieuses qui passent par l’installation du conseil municipal élu de la commune du Plateau.
Marcel. Koné (Une correspondance particulière)
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