[Côte d’Ivoire/Insécurité] 5 individus interpellés pendant le couvre-feu à Angré terminus 81-82 

Abidjan, 15-04-2020 (lepointsur.com) Dans la nuit du mardi 14 avril 2020, 5 individus ont été interpellés à Angré Terminus 81-82, par des éléments de la police nationale, pour avoir tenté d’escalader la clôture d’une habitation, pendant le couvre-feu, a appris Lepointsur ce mardi 15 avril de source sécuritaire.

D’après nos informations, c’est aux environs de 21 heures 30, que le commissariat de police du 22^ème arrondissement a été informé par un appel anonyme de la présence de malfrats dans un domicile à Angré Terminus 81-82.

Alors, usées d’une promptitude, les forces de l’ordre sous instruction du commissaire divisionnaire de police Allali Kouassi, chef du District de police de Cocody, se sont rendues sur les lieux. Au cours de l’intervention, elles ont pu interpeller cinq individus entrés frauduleusement dans la maison par escalade de la clôture. Heureusement, les dégâts n’ont pas été lourds. Seul la porte du salon a été fracturé.

Les 5 bandits sont : Wohi Cédric, 24 ans, Ivoirien, peintre, domicilié à Angré; Lohoré Jean Éric, 22 ans, Ivoirien, peintre, domicilié à Angré; Konaté Ibrahim, 28 ans, Malien, laveur de véhicule,  domicilié à Angré; Dje Bi Tizie Ange Pacome, 22 ans, Ivoirien, artiste chorégraphe, domicilié à Yopougon; Loua Wilfried Paul Kevin, 24 ans, Ivoirien, étudiant, domicilié à Angré star 4.

En Côte d’Ivoire, en vue de briser la chaîne de propagation de la pandémie à Coronavirus, le président Alassane Ouattara a décrété le 24 mars dernier, l’état d’urgence et instauré un couvre-feu de 21h à 05h du matin sur toute l’étendue du territoire ivoirien.

Malgré ce couvre-feu, les braquages se font de plus en plus récurrents à Abidjan. Le vendredi 10 avril dernier, le siège du Fonds de soutien et de développement de la presse (Fsdp), sis à la Riviera Attoban, avait été visité par des malfrats, qui ont emporté le coffre-fort de l’agent comptable, une vingtaine d’ordinateurs et saccagé les tiroirs des bureaux.

Médard KOFFI

Commentaires

commentaires