[Côte d’Ivoire Grève] Les syndicats du secteur de la santé menacent d’observer un arrêt de travail collectif
-Le premier dossier chaud qui attend le ministre Aouélé Eugène Aka
La Coordination des syndicats du secteur santé (Coordisanté), du Synaas-ci et du Synades, décide d’observer un arrêt de travail collectif à partir du lundi 16 juillet 2018 dès 7h30min, ‘’dans tous les établissements sanitaires publics, sur toute l’étendue du territoire national’’.
Dans un communiqué de presse parvenue ce jour à notre rédaction, la Coordination des syndicats du secteur santé (Coordisanté), qui revendique 11 syndicats membres, et le Syndicat national des aides-soignants de Côte d’Ivoire (Synaasci) ainsi que le Syndicat national des ex-déflatés de la santé (Synades) (un total de 13 syndicats) menacent d’observer un arrêt collectif de travail suite à deux courriers de demande d’audience (du 19 et du 25 juin), ‘’restés sans suite’’ sur le bureau du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique.
Les secrétaires généraux ou adjoints des 13 syndicats, signataires du mot d’ordre dont le porte-parole est Boko Kouaho, revendiquent en quatre points, l’amélioration des conditions de vie et de travail des personnels soignants et des agents administratifs du secteur de la santé, ‘’en vue d’une contribution efficace à l’émergence du système sanitaire.’’
Face au refus du ministre de la santé de les recevoir, une tournée de mobilisation de la base conduite par la Coordisanté a été entreprise du mercredi 3 au vendredi 13 juillet 2018. Elle sera suivie, d’une ‘’grande assemblée générale d’adoption du mot d’ordre de grève le samedi 14 juillet 2018, au CHU de Yopougon’’.
Aouélé Eugène Aka qui vient d’être nommé, ministre de la Santé et de l’hygiène publique ce jour, trouvera sur sa table un dossier brûlant, que lui laisse son prédécesseur Raymonde Goudou Coffie, qui a désormais, le portefeuille de ministre de la modernisation de l’administration et de l’innovation du service public.
Ce portefeuille n’est pas nouveau pour Dr Aouélé Eugène Aka (député et président du Conseil régional du Sud-Comoé) pour l’avoir occupé en 2010.
Kpan Charles