Abidjan, 14-5-2019 (lepointsur.com) Annoncée pour ce mardi 14 mai 2019, la première journée de la grève initiée par la Coalition du secteur éducation/formation de Côte d’Ivoire (Cosefci), a été largement suivie dans plusieurs localités notamment Gagnoa et Adzopé et peu suivie dans d’autres comme à Kong.

Dimanche, la ministre de l’Éducation nationale Kandia Camara a mis en garde les enseignants sur la tenue de ce mot d’ordre. «Tous ceux qui se mettront en grève seront considérés comme démissionnaires. Nous allons entamer la procédure de radiation de ces personnes», a-t-elle menacé.

Kandia Camara, a, par ailleurs, annoncé hier lundi 13 mai, au cours d’une conférence de presse, à son cabinet relative à la reprise de la grève de la Cosefci, qu’un réaménagement sera fait sur le calendrier de l’année scolaire et la date du Certificat d’étude primaire élémentaire (Cepe), afin de juguler les conséquences des grèves et garantir les meilleures conditions de succès aux élèves.

Ainsi, le découpage de l’année scolaire se fera, selon elle, en deux semestres au lieu de trois trimestres dans l’enseignement général et l’examen du Cepe se déroulera le 1^er juillet au lieu du 5 juin 2019.

Répondant à Mme Kandia, le secrétaire général du Cosefci Attaby Koudou Pacôme, a affirmé  lundi, que la majorité des enseignants ne sont pas concernés par ces menaces et qu’ils attendent qu’elle passe aux actes.

La Cosefci a lancé un arrêt de travail de 4 jours (du mardi au vendredi) reconductible, pour exiger la satisfaction de leur plateforme de revendicative.

Boubakar Barry

Commentaires

commentaires