[Côte d’Ivoire Grève des enseignants] Bouaké renoue avec la violence extrême
-‘’14 motos incendiées, 5 blessés dont 1 évacué au CHU’’, selon la plateforme régionale
Des membres du syndicat de la Coalition du secteur de l’Éducation-Formation de Côte d’Ivoire (Cosefci)) ont été violentés à Bouaké (centre de la Côte d’Ivoire) par des individus non identifiés faisant plusieurs blessés et des engins à deux roues mis à feu, et d’autres emportés, le lundi 25 février 2019.
Des responsables syndicaux de la Cosefci se sont donnés RDV au carrefour du château d’Ahougnanssou, ce jour où ils ont été violentés et leurs motos mis à feu par des individus non identités (encagoulés). Selon notre interlocuteur, ils devraient faire un briefing avant la poursuite de la grève telle qu’annoncée par le porte-parole de leur syndicat, Pacôme Attaby, lors d’une conférence de presse de samedi 23 février 2019, à Abidjan.
Le point de la situation fait par le président de la plateforme régionale de Gbêkê, professeur Alger Ekoungou fait état de ‘’14 motos incendiées par des individus encagoulés, 5 blessés dont 1 évacué au CHU de Bouaké’’. « La situation sécuritaire des fonctionnaires de Bouaké reste explosive. Une fois de plus, on assassine nos libertés syndicales, on viole nos droits syndicaux. En attendant, de se réunir en urgence, le bureau de la plateforme Bouaké que je préside, témoigne sa solidarité et ses encouragements aux camarades grévistes », indique-t-il.
Pour lui, il y a la main d’un politicien contre les enseignants grévistes qui, manifestement, est rentrée dans sa funeste phase exécutoire. Cependant, il appelle ses camarades à redoubler de vigilance, car le mouvement de grève qu’ils observent depuis plus d’un mois est rentré dans sa phase « politique ».
Le confrère de l’Agence ivoirienne de presse (AIP) annonce 4 blessés, des motos incendiées, et d’autres emportées.
La ville de Bouaké garde toujours ce visage de la guerre et de la violence à cause de la prise des armes par les ex-combattants pour réclamer 12 millions FCFA à l’État de Côte d’Ivoire.
Kpan Charles
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