[Côte d’Ivoire/Injustice subit par les consommateurs] La Sénatrice Chantal Fanny fait bouger les lignes !
Abidjan, le 27-10-22 (Lepointsur.com) ‘’Ensemble on peut faire bouger les lignes !
Vos réactions suite à mon post ont, d’après mes informations, interpellé le Ministre du commerce Souleymane Diarrassouba qui aurait instruit ses services à l’effet d’organiser une mission d’enquête sur tout le territoire national dans les magasins de ce groupe et d’autres du même genre.
Je voudrais, relever sa promptitude et vous dire que, nous élus de Côte d’Ivoire essayerons autant que faire ce peu d’être à la disposition des populations, surtout des consommateurs vivant sur le territoire Ivoiriens.
Si vous constatez une quelconque infraction dans n’importe quel magasin, n’hésitez pas à saisir le Numéro vert du ministère du commerce: 1343.
Soyons ensemble vigilants contre ceux qui veulent abuser des consommateurs.
Je vous remercie’’
Ci-dessous, nous vous proposons le récit de la vice-présidente du Sénat, S.E.Mme Chantal Fanny concernant une situation particulière qu’elle a vécu dans une grande surface de la place.
J’appelle à la vigilance des Consommateurs.
Dans l’après-midi du mercredi 12 octobre 2022, je me suis rendue dans un grand magasin de la place, sis à Marcory boulevard Valérie Giscard d’Estaing, à l’effet d’y effectuer quelques emplettes.
Arrivée à la caisse, j’étais un peu fatiguée et j’ai souhaité procéder au règlement et revenir échanger les produits le lendemain, s’il y avait un problème, avec la garantie qu’on m’a donnée.
La caissière a souhaité que je l’essaie sur place au comptoir après le règlement parce que, si ça ne fonctionnait pas, on me les changerait, que c’était la politique du magasin. Mais, ajouta-t-elle, si je partais avec sans les essayer, elle ne pouvait me garantir de les récupérer le lendemain.
En ce moment, j’ai souhaité parler à un responsable. Ils ont appelé la sous gérante, lui ont expliqué la stuation, mais elle a opposé un refus catégorique. Soit je le faisais sur place ou pas du tout auquel cas elle ne reprendrait pas le matériel s’il y avait un souci. C’est ce qu’on m’a laissé comprendre après des explications par signes et traductions sur téléphone.
J’ai alors demandé à rencontrer le superviseur de la sous-gérante à qui je souhaitais expliquer mon offuscation, car partout, dans le monde, les règles commerciales étaient universelles et on avait droit à une garantie.
J’ai décliné, mon identité et mon statut et j’ai dit que je voulais lui parler et je resterais là jusqu’à ce que je lui parle.
Entre-temps, je compose le numéro de la Direction général du commerce Extérieur, Monsieur Fadiga Khalilou à qui j’explique le problème.
Pendant ce temps, l’employé retourne vers elle avec son téléphone traducteur et lui décline mon identité. Elle revient vers moi et me dit que je pouvais partir avec la marchandise. Mais, que j’avais trois jours de garantie pour revenir au cas où l’appareil ne marchait pas.
J’ai procédé à l’achat de ma marchandise électroménagère pour laquelle nous avions exigé une garantie conformément à la réglementation en vigueur.
Mais j’ai décidé d’attendre le représentant du Ministère pour qu’on trouve une solution définitive à ce problème qui ne devait pas en être un.
Partout, au monde, il y a des règles de ventes et nulle part, on ne vend des appareils électroménagers sans nous donner une garantie, à moins que ce ne soit précisé.
Je ne peux pas laisser prospérer ce genre de méprise.
J’ai tenu à relever cet état de fait et demande que le Ministère se saisisse de ces manquements de certains magasins indélicats.
J’imagine qu’ils ont cru me faire une faveur, alors qu’il n’en est rien du tout. Il s’agit là d’un droit inhérent à tous les consommateurs.
20 minutes plus tard, Monsieur Fadiga Mamadou, Directeur régional adjoint du Commerce Abidjan Sud 1 (Marcory, Treichville et Zone 4) s’est présenté.
J’espère que les responsables de ce magasin ont compris qu’on ne pouvait pas faire du commerce de proximité de grande envergure avec le mépris des droits du consommateur. Il leur a été demandé de mettre sur les tickets de caisse le délai de garantie.
Apparemment, plusieurs plaintes ont déjà été formulées contre ce magasin qui, pour leur défense, font croire que les responsables ne parlent pas français. Nous sommes dans un pays francophone et s’ils veulent faire leurs commerces qu’ils emploient des traducteurs.
Je suis une élue et j’ai le devoir de m’inquiéter et de me soucier du fait que nous devons tous être traités de la même manière, car c’est un droit : celui du consommateur. Je ne peux pas tolérer qu’il y ait deux poids deux mesures.
China Mall n’a accepté de m’accorder cette garantie parce que j’ai décliné mon statut. Qu’en est-il alors pour ceux qui ne sont ni élus, ni autorités politiques ou publiques ?
Il faut qu’on arrête ce mépris. Que ceux qui viennent dans nos pays qu’on accueille à bras ouverts sachent qu’ils sont tenus de respecter nos lois. Car, ce sont nos populations qui sont des consommateurs qui leur permettent de faire leurs chiffres d’affaire.
Nous exigeons du respect autant que nous en donnons aux autres. Aussi, qu’ils sachent qu’on est dans un pays francophone et que le français est la langue officielle et parlée en Côte d’Ivoire.
Les excuses fallacieuses qu’ils nous balancent pour trouver un justificatif à leur arrogance, sont nulles et de nul effet.
S’ils ne parlent pas la langue qu’ils aient des Interprètes. Cela permettra de donner des emplois supplémentaires aux Ivoiriens qui ont étudié chez eux et qui sont rentrés.
C’est l’occasion pour moi de lancer un appel à tous les consommateurs, à ne pas hésiter à saisir les services du ministère du commerce chaque fois qu’ils feront l’amer constat de la violation des règles qui encadrent le commerce dans notre pays.
Je voudrais pour ce coup, féliciter le Ministre du Commerce et l’ensemble de ses collaborateurs :
Le DG du Commerce extérieur, Monsieur Kaladji Fatiga, et son collaborateur qu’il a dépêché sur les lieux, Monsieur Fadiga Mamadou, Directeur régional adjoint du commerce Abidjan Sud 1 (Marcory, Treichville et Zone 4).
Quand ils font bien et correctement leur boulot en étant prompt et juste, il faut le relever et surtout demander qu’on multiplie ce genre d’actions sur le terrain.
La répétition étant pédagogique, elle permet de mieux inculquer le message afin que les commerçants se conforment aux règles établies dans le monde entier dans l’intérêt et le droit du consommateur.
Pour diffusion, je vous donne le Numéro vert du ministère du commerce 1343.
Restons vigilants.’’
Chantal Fanny