Duékoué, le 27-09-2024 (lepointsur.com) La gestion de la filière Café-Cacao par le gouvernement ivoirien fait l’objet de vives critiques depuis plusieurs années, émanant de nombreux acteurs de cette filière, ainsi que de partis politiques qui n’hésitent pas à s’engager dans le débat.

Le régime du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) est confronté à de nombreux problèmes qui affectent gravement l’économie ivoirienne, notamment la fixation des prix en fonction du cours mondial et la nécessité d’une gestion transparente de la filière.

En effet, en plus de la demande des producteurs du département de Daloa, qui réclament une fixation des prix CAF à 60 % du cours mondial du cacao (10 000 dollars US) lors de leur réunion du mercredi 25 septembre 2025, l’Association Nationale des Producteurs de Café-Cacao de Côte d’Ivoire (ANAPROCI) appelle l’État de Côte d’Ivoire à assurer une gestion transparente de la filière en présentant un bilan des ventes de fèves pour la saison agricole 2023-2024.

Un écho partagé en chœur par les partis politiques, notamment le groupe parlementaire du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire/Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA), conduit par le dynamique député de la sous-préfecture de Bangolo, l’honorable Doho Simon.

Le régime ivoirien, en place depuis plus de deux mandats, se trouve à un tournant décisif en matière de bonne gouvernance, sous pression de toutes parts pour améliorer les conditions des braves paysans, qui constituent l’épine dorsale de l’économie ivoirienne, à moins d’un an de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Le défi d’augmenter le prix des fèves pour la campagne agricole 2024-2025, en le portant à 60 % du prix CAF, est une impérative à relever pour ADO et ses collaborateurs, à l’image du Cameroun voisin, où le prix au bord du champ s’élève à 4 500 FCFA le kilogramme.

Lainé Gonkanou, Correspondant Régional

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