Le cas du petit Mareau doit interpeller les autorités

C’est avec beaucoup d’émotions et de tristesse que les téléspectateurs de l’émission’’ C’midi’’ ont écouté le récit de l’enlèvement du petit Mareau Bénitier.

De fait, enlevé le 7 décembre dernier, au quartier Toits-rouges dans la commune de Yopougon, alors qu’il était allé acheter son goûter, Mareau Bénitier a été retrouvé  trois jours après, à la base navale de Locodjro, à Attécoubé. Le pied droit coupé et la tête tranchée.

Selon G. Nina, la mère du petit Mareau : « Nous avons mis la main sur le complice du brouteur et l’avons conduit à la gendarmerie des Toits-rouges. Mais rien n’a été fait pour retrouver mon fils. Nos forces de l’ordre sont restées indifférentes. Elles  n’ont pas réussi à faire parler le complice qui est d’ailleurs soutenu par son père. Ce dernier a même  promis le faire sortir de prison », a révélé G. Nina, la voix  étreinte par la douleur.

« J’exhorte les femmes à veiller davantage sur les progénitures pour éviter ces enlèvements », a-t-elle conseillé.

Hélas ! Les cas sont légions. A preuve, selon un rapport de la police criminelle, l’on enregistre une vingtaine de cas d’enlèvement sur l’ensemble du territoire national. Dont le plus récent est celui du petit Mareau Bénitier.

Cette situation  qui perdure, malgré l’appel à la vigilance des parents, devra cristalliser l’attention des autorités pour une lutte efficiente contre ce fléau.

Opportune Bath

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