[Côte d’Ivoire/Education nationale] Les écoles fermées ce lundi 19 octobre 2020
Abidjan, 19-10-2020 (lepointsur.com) Plusieurs établissements scolaires ont fermé à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, ainsi que dans bien d’autres villes de la Côte d’Ivoire, ce lundi 19 octobre 2020.
Cette situation fait suite à un mot d’ordre de grève de 72 heures lancé dimanche par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). Outre Abidjan, les villes de l’intérieur du pays touchées par le mot d’ordre sont entre autres, Bouaké, Yamoussoukro, Abengourou, etc.
Même si la grève s’est déroulée dans le calme dans l’ensemble, il faut noter que des troubles ont été cependant enregistrés dans plusieurs établissements à Abidjan, mais aussi à l’intérieur du pays ce lundi 19 octobre 2020.
Des élèves qui se sont rendus très tôt ce matin dans leurs lycées et collèges respectifs ont été priés de regagner leurs domiciles. Selon les responsables de la Fesci, le plus grand syndicat d’élèves et étudiants de la Côte d’Ivoire, cette grève fait suite au refus du gouvernement de trouver un cadre de dialogue afin de trouver des solutions à leurs revendications.
Lesquelles revendications concernent, la suppression des frais annexes et des frais COGES, la réintégration de 62 000 élèves soupçonnés de fraudes au Baccalauréat 2019 et aussi le paiement des bourses des élèves.
Alors qu’elle intervient dans un climat politique très tendu en Côte d’Ivoire, la grève de Fédération estudiantine, n’a aucune motivation politique comme le font remarquer certains observateurs, à en croire ses dirigeants. En effet, ce mot d’ordre « n’a aucun rapport avec une quelconque désobéissance civile. Mais plutôt une dynamique dans laquelle la Fesci est engagée depuis plus de cinq ans dans le but d’améliorer les conditions d’études des élèves de notre nation », a signifié St-Clair Allah, le secrétaire général de la Fesci dans une note publiée sur compte officiel Facebook.
Le dimanche 18 octobre déjà, le syndicat d’élèves affirmait qu’elle « n’est pas associée à la désobéissance civile », lancée par l’opposition pour boycotter le processus électoral en cours. « Elle lutte pour la suppression des COGES et l’inscription en ligne abusive », précise un communiqué de la Fesci dont copie nous est parvenue.
Georges Kouamé