Abidjan, 19-05-2023 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : La Côte d’Ivoire est candidate pour l’organisation de la ligue des champions féminine en 2023. On dit merci à qui ? Éducation et formation, tout change… Élections 2023, l’OIDH alerte…

“ La CAN est la reine des compétitions de la CAF. La Côte d’Ivoire est un pays qui projette une image forte, positive et attractive à l’extérieur. ’’

Ce vendredi 19 mai 2023, finale de la coupe d’Afrique des Cadets en Algérie. Sénégal-Maroc pour l’apothéose à 21 h GMT. La CAF annonce une trentaine de diffuseurs pour cet événement.

Quand « Le Jésuite révolté de Treichville », patron du Cocan 2023 révèle que « Le nombre de pays intéressés par le droit de retransmission de la CAN-2023 a dépassé ce qu’on a connu par le passé », il n’exagère pas. La CAN est la reine des compétitions de la CAF. La Côte d’Ivoire est un pays qui projette une image forte, positive et attractive à l’extérieur.

Du coup, l’adversaire de la Côte d’Ivoire, c’est elle-même. Les ingénieurs, techniciens et responsables des sociétés en charge de la construction des infrastructures doivent être placés devant leurs responsabilités.

Le Maroc vient de faire une passe décisive au pays de ton Camarade. Le royaume chérifien retire sa candidature pour l’organisation de la ligue des champions féminine en 2023 au profit de la Côte d’Ivoire. Soutien fort. Test grandeur-nature pour le Cocan d’éprouver ses capacités d’organisation et de maîtrise. La finale de l’édition 2022 s’était déroulée du 30 octobre au 13 novembre 2022.

“ Le ministre de l’Éducation et celui de la formation professionnelle donnent des insomnies aux fondateurs des établissements privés. ’’

Éducation et formation en Côte d’Ivoire. Le ministre de l’Éducation et celui de la formation professionnelle donnent des insomnies aux fondateurs des établissements privés. Petromax a les yeux rivés sur les résolutions des états généraux de l’Éducation nationale. Son collègue est concentré sur la transformation structurelle et idéologique de la formation professionnelle. Tous les deux recentrent tout, reviennent aux fondamentaux de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle. Ils mettent l’État dans son rôle régalien.

La part belle est désormais faite aux établissements publics. Les privés sont complémentaires de l’État. Ils devront dorénavant faire preuve de performance et de qualité pour bénéficier à la fois des agréments et des élèves, affectés par l’État.

“ L’École de la deuxième chance est sa priorité. Pour les affectations dans le privé, sa position est claire. ’’

Le ministre de l’Enseignement technique privilégie les établissements professionnels publics pour former aux métiers demandés sur le marché de l’emploi. L’École de la deuxième chance est sa priorité. Pour les affectations dans le privé, sa position est claire : « Les apprenants s’inscriront dans les filières et établissements de leur choix. Le ministère n’oriente plus pour éviter les plaintes des Parents d’élèves ! ».

Les fondateurs des établissements privés sont désorientés. Les meilleurs établissements attireront à présent les élèves et leurs parents.

Certains sont allés aux EGENA sans trop y croire… D’autres n’ont pas vu que le ministre de l’Enseignement technique était un ancien de l’INP-HB. L’un dans l’autre, « le temps qui était le temps, n’est plus le temps… ».

“ Un mot des élections locales à venir. Inquiétudes de l’observatoire ivoirien des Droits humains (OIDH). Il dénonce notamment une CEI composés d’acteurs politiques… ’’

Un mot des élections locales à venir. Inquiétudes de l’observatoire ivoirien des Droits humains (OIDH). Il dénonce notamment une CEI composés d’acteurs politiques, donc « d’acteurs partiaux, le retrait de certaines personnalités de la liste électorale, la non-application de la décision de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples encore en vigueur ». L’OIDH considère cependant les élections locales 2023 comme « un test de la maturité politique et démocratique de la Côte d’Ivoire, de sa résilience à mettre fin au cycle des violences électorales et de sa capacité à se réconcilier avec elle-même ».

Fernand Dédeh

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