L’ancienne première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, a lancé un message fort aux militants du Front populaire ivoirien (FPI) ainsi qu’au peuple Wê, lors de l’ouverture de la fête de la liberté, ce vendredi 26 avril 2019, à Duékoué.

Arrivée en effet dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire depuis quelques jours maintenant, à l’occasion de la fête de la liberté, elle a indiqué aux populations que cette fête concerne tous les Ivoiriens et tous les militants du FPI, car elle est la victoire du multipartisme sur le parti unique.

«Le front a obtenu cette victoire sans avoir pris d’armes. Et si tous les partis politiques étaient comme le FPI, il n’y allait pas avoir de guerre en Côte d’Ivoire, car le FPI n’a jamais pris les armes pour s’imposer au pouvoir», a affirmé l’ancienne député d’Abobo. Et d’ajouter : «tout ça parce que le Président Laurent Gbagbo est l’auteur et l’initiateur du “asseyons-nous, et discutons’’».

Avant de commencer son allocution, l’ancienne première dame de Côte d’Ivoire, a instauré une minute de silence en mémoire de toutes les victimes Wê de la crise post-électorale de 2011.

A la fin de son discours, Simone Gbagbo a invité le pouvoir en place à reconnaître qu’il y’a eu un génocide du peuple Wê, à Duékoué. Elle a exigé en outre qu’il y ait réparation et demandé au peuple Wê de pardonner pour tout ce qu’il a subi, afin de célébrer la vie avec le FPI, à cette 20e édition de la Fête de la liberté.

Au terme de la rencontre, Simone Gbagbo a procédé à la pose de la première pierre d’une stèle en mémoire des disparus de la crise au quartier  »Carrefour ».

Georges Kouamé

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