Le  jeune homme, membre du bureau de la jeunesse communale retrouvé mort dans une ferme dans le village d’Ahouniassou (Dimbokro), en rajoute à plusieurs autres crimes et assassinats dans cette localité située au centre de la Côte d’Ivoire.

Oussou Landry de son vrai nom ou Djo Papiss pour ses admirateurs, membre du bureau de la jeunesse communale de Dimbokro a été retrouvé mort ce jour dans une ferme dans le village d’Ahouniassou.

Selon une source proche de la victime jointe par téléphone, Djo Papiss était un jeune ‘’sans histoire’’, qui est l’aîné d’une famille de trois garçons et de deux filles. Il avait étendu les activités de sa ferme en un lieu de retrouvailles où toutes conditions étaient réunies pour faire un pique-nique. « La jeunesse se retrouvait dans sa ferme pour partager des moments de joie autour d’un repas accompagné de la viande brousse. Personnellement, il a été assassiné par simple jalousie », soutient-il.

De sources proches de l’enquête, Djo Papiss aurait trouvé la mort après avoir été assommé  à la tête, mis à poil, ligoté et bâillonné. Des scènes horribles qui, selon notre interlocuteur, sont récurrentes à Dimbokro depuis 2019.

En témoignent les cas de la jeune dame, Gokou Noëlle, environ 20 ans, qui a été poignardée à l’arme blanche, par son ex concubin, Simplice Kouassi, un coiffeur de 35 ans, celui de la fillette âgée de trois ans, violée dans la broussaille par un inconnu en septembre 2019, ainsi que l’assassinat du gardien du cimetière et des moyens généraux de la mairie que la population appelait affectueusement, Masta. À ces crimes, dont la liste n’est pas exhaustive,  s’ajoute celui de Percide Kokora âgée de 15 ans, élève en classe de seconde C au lycée moderne de Dimbokro, qui a été tuée par balles le 11 décembre 2019, lors des manifestations des élèves pour réclamer des congés de Noël anticipés.

Les pires crimes et assassinats se succèdent à Dimbokro, au point où l’on est à s’interroger en ces termes : à qui le prochain tour ?

Serges Mignon

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