Côte d’Ivoire / Développement local : Jean Kouassi Abonouan pose la première pierre d’une usine de traitement de manioc à Bodokro


Béoumi 5-4-2017 (lepointsur.com) En présence de plusieurs autorités administratives et coutumières, dont le sous- préfet, Bailly Paulin Désire, le président du Conseil régional du Gbèkê, Jean Kouassi Abonouan a procédé  lundi 3 Avril 2017, à  la pose de la première  pierre d’une usine de traitement de manioc à Bodokro dans le département de Beoumi.

Pour Jean Kouassi Abonouan, le projet d’implantation de cette unité  de transformation a été obtenu grâce à  l’excellente relation d’amitié qui le lie avec Gui Thomas, directeur général de l’entreprise Kassio, une structure ivoirienne spécialisée dans la mise en valeur du manioc.

En effet, dira t-il, « avec le manioc, cette entreprise est capable, en plus de l’attieké, de l’amidon, du tapioca, du placali et du gari, de fabriquer de l’alcool. » C’est donc pour lui, une richesse inestimable offerte par l’entreprise Kassio et dont les populations doivent se l’approprier en favorisant la création de grands champs pour la culture du manioc.

« Nous avons beaucoup de projets, Mais il nous faut des terres pour mettre des tubercules nécessaires pour le fonctionnement de cette usine »,a indiqué l’ex-Dg de l’aviation civile.

Il a par ailleurs, saisi cette occasion pour rappeler les chantiers déjà  entrepris par ses soins. Il s’agit entre autres de la réhabilitation du pont de Kogodjan désenclavant ainsi six villages, la réfection des centres santé, l’équipement en matériel biomédical de l’hôpital général de Beoumi et  le reprofilage de la route de N’guessankro. Gui Thomas Kassio, directeur général de l’entreprise Kassio a,  pour sa part, encouragé les différents souscripteurs à intensifier la culture du manioc.

«Les premières usines n’ont pas encore démarré faute de matières premières car il nous faut au moins 100 tonnes de manioc par jour pour le faire » a souligné le manager de Kassio.

À termes, a-t-il poursuivi, cette entreprise entend recruter au moins 55 personnes pour des emplois directs et 200 à 300 personnes pour des emplois indirects.

Bailly Paulin Désire, Sous-préfet de Bodokro tout en saluant les efforts des promoteurs  les a exhortés  à  traduire ce projet en réalité pour le bonheur des populations en quête perpétuel d’un bien-être social.

Signalons que la pose de la première pierre de l’usine de Bodokro est la 3 è  sur les 4 dont bénéficiera la région de gbèkê.D’un coût global de plus de 200 millions de FCFA ces différentes unités industrielles sont désormais implantées dans les localités de Djebonouan, Sakassou et de Bodokro.

La prochaine unité devrait être implantée les mois à venir à Botro.

Simon Debamela, correspondant

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