Le couple présidentiel comme parapluie (Ph:Dr)

Situé dans le Nord de la Côte d’Ivoire, le district du Denguélé a mal à son développement. Faute de solidarité, cette cité considérée comme l’un des bastions électoraux du Rassemblement des républicains (RDR) et du Président, Alassane Ouattara peine à amorcer son développement. Et pourtant que de potentialités !

C’est un secret de polichinelle. Le développement de toute région passe inéluctablement par les actions et les actes de ses filles et fils, surtout les cadres. Les exemples sont légion. Certains cadres du centre-ouest de la Côte d’Ivoire, du centre, du sud, de l’ouest et même du nord en ont donné l’exemple à travers la solidarité des cadres.

Malheureusement, ce n’est pas le cas d’Odiénné (Nord) qui en dépit de certaines potentialités agro-pastorales, non négligeables a encore des difficultés pour amorcer un véritable développement. Certaines raisons, liées au comportement des cadres pourraient expliquer ce retard accusé par les odiénékas.

De sources proches de cadres  de cette région, les égos des uns et des autres, la méchanceté et autres calomnies expliqueraient en partie cette léthargie dans laquelle la cité est plongée. A la différence de certaines régions dont le développement repose sur la clairvoyance de leaders charismatiques, considérés comme des chevilles ouvrières et guides de développement, le Denguélé souffre  d’un vrai leader autour de qui un bloc équipe pourrait être fait pour relever des défis quant au progrès.

Des leaders et non des moindres de certaines régions de la Côte d’Ivoire en ont donné l’exemple. Tels,  Charles Boza Donwahi, à Soubré,  Amadou Gon Coulibaly(Korhogo), Philipe Grégoire Yacé et Madame Henriette Dagri Diabaté à Jacqueville,  Ablé Frédéric à Grand-Bassam,  feu Mathieu Ekra à Bonoua,  Marcel Zady Kessi à Yacolidabouo… L’on les a  vus porter des projets et montrer la voie du progrès à leurs populations. Dommage qu’à Odiénné, il n’y ait pas de liberté, de démocratie et que la manipulation soit érigée en système de « règne et de gouvernement. »

Une autre raison, selon des cadres qui pourrait expliquer ce retard dans le développement serait le fait que dans le Denguélé, presque tous les cadres revendiqueraient leur affinité avec le palais présidentiel et particulièrement le Président de la République. A telle enseigne qu’il est presqu’impossible à un quelconque leader de prendre des responsabilités, susceptibles d’apporter du sang neuf pour le progrès et le développement du District.

En revanche, certains cadres, tels certains ministres ou des cadres influents très proches du Président à qui, il est reproché d’avoir bitumé la voie qui mène à chacun leurs résidences privées, ont tout de même posé certains actes.

Evidemment, ces réalisations ont donné du travail à certains jeunes de la région. Cet exemple  de certains ministres et cadres aurait pu inspirer le président du groupe bancaire du Groupe Banque Atlantique, président de l’Aipbef-CI (Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers de Côte-D’ivoire), représentant des banques dans le Conseil  Café-Cacao et très apprécié, par le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, pour sa très grande expertise nationale et internationale en matière économiques, financières et des milieux des PME et PMI.

Que nenni ! Il est reproché à ce banquier, son désintéressement au développement de la région. Au point où, il n’a même pas construit une seule case dans son village selon des cadres et élus. D’ailleurs pour pouvoir construire il aurait fallu qu’il ait déjà mis pieds dans région. Pis, il est abonné absent aux différentes réunions des cadres et élus du District, comme le témoigne notre source.

C’est le lieu ici d’attirer l’attention des cadres, élus…des différentes régions de la Côte d’Ivoire sur la nécessité de prendre une part active au développement de leurs régions respectives. Et pour cause, se lancer des flèches soulagent l’injustice dont le peuple est spectateurs, mais le plus dramatique c’est que le Président de la République croit nommer des cadres des différentes régions pour faire de la géopolitique et s’appuyer sur eux pour construire la Côte d’Ivoire.

Malheureusement,  ce n’est que peine perdu dans nombre de régions. Ces cades et élus là n’ont que du mépris pour leur terre d’origine et pousse le ridicule à dire qu’il y a des sorciers et qu’ils ne veulent pas mourir. Si le ridicule pouvait tuer, on dira simplement que c’est vraiment pathétique quand le peuple assiste impuissant ces derniers être nommés ministre de leur région. Et les sorciers qu’ils accusent ? Vous n’allez pas nous dire que ces mangeurs d’âme ont disparu comme par enchantement de la région.

Serges Mignon

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