CIV-lepointsur.com (15-3-2018) C’est la quatrième région militaire de Korhogo qui a servi de cadre, durant deux jours, les 12 et 13 mars 2018, au séminaire de dissémination et d’appropriation du code d’éthique et de déontologie militaires à l’initiative de la Coordination Africaine des Droits de l’Homme pour les armées (CADHA) en collaboration avec l’Etat-major général des armées et avec pour partenaire, le mouvement généraliste international pour la bonne gouvernance.

« Sensibiliser les participants au respect des droits humains. Doter les soldats d’instruments nécessaires afin d’éviter autant que possible les violations des droits humains et des libertés publiques dans l’exercice ou à l’occasion de leur travail », explique Massoma  Dosso, coordonnateur intérimaire de la CADHA.

Pour Ali Ouattara, point focal du mouvement généraliste international pour la bonne gouvernance, il s’agit principalement de renforcer la capacité des femmes et des hommes en arme en droits de l’homme et des grandes articulations du code d’éthique et de déontologie militaire, afin de confirmer le résultat de « Zéro cas de violation. »

Quant au commandant de la quatrième Région militaire, le colonel-major Diarrassouba Zoumana, il y voit le rétablissement et le retour des valeurs militaires surtout en ces temps où la grande ‘’muette’’ a mis son ‘’godillot’’ dans le plat de la quiétude.

Selon Binaté Lacina, secrétaire général 1 de la préfecture de Korhogo, l’initiative est salutaire à plus d’un titre, car elle va contribuer à l’avènement d’une «  armée nouvelle, respectueuse des droits de l’homme et du droit international humanitaire tout en se félicitant de ce que sa sphère administrative abrite un tel atelier.

Les participants, des officiers, sous-officiers et militaires du rang ainsi que des éléments du groupement local des sapeurs-pompiers militaires sont au nombre de 30.

Soro Djeneba Tiékoungo (correspondante régionale)

Commentaires

commentaires