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[Côte d’Ivoire Départ ou limogeage du DG de la RTI] Les choses se précisent


-Les précisions de la direction de la CIE

Le départ ou le limogeage du directeur général de RTI (média de service public), Ahmadou Bakayoko, était les deux mots qui ont alimenté les réseaux sociaux, le mercredi 30 janvier 2019. Certains internautes lui avaient trouvé un point de chute : la direction générale de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE).

La réaction de la CIE ne s’est pas fait attendre. Un communiqué signé le jeudi 31 janvier, du président du conseil d’administration, Ousmane Diarra, a démenti l’information. « Contrairement à certaines informations relayées, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), filiale du groupe Eranove, dément tout changement de gouvernance et précise que la désignation de de son directeur général est de la responsabilité exclusive du conseil d’administration de l’entreprise ».

Rumeur ou fuite d’informations ? Le directeur général de la CIE fait plus de précisions: « C’est une rumeur ou peut être une fuite d’informations. Pour qu’il y ait nomination de nouveau DG à la RTI il faut un conseil d’administration puis une validation du conseil des ministres qui entérine, car c’est une entreprise d’État. La CIE est une entreprise privée. Pour qu’il y ait mouvement de DG il faut le conseil d’administration. Le prochain conseil ordinaire est prévu début mars 2019 et jusqu’à hier aucun conseil d’administration extraordinaire ne s’est tenu.»

Tous les regards sont restés tournés vers le conseil des ministres et les oreilles tendues au communiqué. Mais, rien n’a filtré de cette rencontre hebdomadaire du gouvernement présidée par le chef de l’État, qui officialise les nominations.

En revanche, le confrère du site, connectionivoirienne.net révèle que, fin février 2019, le conseil d’administration de la RTI devrait entériner le départ du DG de la RTI de la maison bleue. Un départ et non un limogeage qui lui a été accordé mardi 29 janvier 2019, par le chef de l’Etat, tandis que ‘’d’ici mars, Eranove, devrait également «acter », sauf changement, l’arrivée du polytechnicien’’.

«Il a été beaucoup secoué par cet épisode. Il a voulu relever le défi malgré tout. Il estime que les résultats ont été atteints. Mais il n’a pas oublié les coups, notamment le procès en rattrapage ethnique, comme s’il n’avait pas les compétences requises pour l’emploi, comme si ce sont ses seules origines qui avaient milité en sa faveur, alors qu’il avait été le meilleur à l’issue d’un appel d’offres. Il est ensuite resté dans l’anti chambre, aux côtés de son prédécesseur », conclut le site.

Pour le remplacer, c’est le nom du directeur de cabinet, du ministre de la Culture et de la Francophonie, Dembélé Al Séni, membre du conseil d’administration de la RTI, qui circule sur la toile, pour ‘’sa bonne connaissance du monde des médias.’’

Kpan Charles

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