[Côte d’Ivoire/Déchets toxiques] Le Renadvidet-ci lance un sit-in à partir du mercredi 29 mai 2019
Le réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Renadvidet-ci), va lancer un sit-in à partir du mercredi 29 mai 2019, devant le palais de justice d’Abidjan-Plateau. L’information a été donnée à la presse le mardi 21 mai 2019, par le président du comité exécutif dudit réseau, Charles Koffi.
A travers cette action, le Renadvidet-ci veut protester contre la décision de la Juge Sonté Affoué Hortense du Tribunal de première instance du Plateau, ordonnant la désignation du greffier en chef dudit tribunal, en qualité de séquestre pour recevoir la somme de 1 694 F CFA au titre des dépens liquidés, résultant de l’ordonnance de référé N°1979/2018, RG 3238/2018 du 09 Avril 2018, dont les victimes sus visées sont bénéficiaires et exiger sa démission.
Selon Charles Koffi, Mme Konan épouse Affoué est soupçonnée par son réseau de collusion avec la Société générale Côte d’Ivoire (SGCI), anciennement Société générale de banques en Côte d’Ivoire (SGBCI).
«Nous allons déposer une plainte contre elle le mercredi 22 mai 2019, auprès du président de la République, Chef suprême de la magistrature, pour lui demander de diligenter une enquête sur les réelles motivations de cette juge qui a décidé de faire confisquer par le Greffier en chef dudit tribunal notre argent obtenu au terme d’ une procédure de justice et dont le paiement n’ est pas contesté par notre adversaire», a déclaré M. Koffi, ajoutant que depuis 2010, M. Konan est dans une logique de dilatoire pour distraire l’exécution de toutes les décisions de justice auxquelles elle succombe et ce, avec la complicité de certains magistrats véreux que cette banque “mafieuse’’ soudoie.
Relativement à la décision prise par la juge, le premier responsable du Renadvidet-ci a précisé que ces dépens en question, sont les frais engagés par le bureau exécutif de leur association en mars 2018, pour initier pour le compte de leurs membres, une procédure en assignation de la SGCI devant le tribunal de première instance du Plateau. Et ce, à l’effet pour le Tribunal, de lui ordonner à leur communiquer tous les documents des victimes qu’elle avait prétendu indemniser, dans le cadre de la procédure d’indemnisation à l’initiative du cabinet Leigh Day And Co.
Alex Dupont