Côte d’Ivoire/ Décès de Rita Rolande Koffi Gnahoré : Les éclairages des responsables du SAMU
Abidjan, 14-07-2017 (lepointsur.com) Vendredi 14 juillet 2017, le Service d’Aide Médicale Urgente (Samu) du Centre hospitalier universitaire de Cocody a tenu un point de presse dans ses locaux. Le motif : expliquer ce que c’est que le Samu et donner de plus amples éclairages sur le décès de Rita Rolande Koffi Gnahoré survenu le 6 juillet 2017.
Dr Félix BlediTrouin (inspecteur général de la santé) et Dr Jaques Sissoko (Dg du Samu) se sont longuement expliqué devant la presse nationale. Concernant la mort de Rita Rolande Koffi Gnahoré, Dg du Samu a indiqué qu’il ne s’agissait pas de négligence encore moins d’incompétence comme tentent de faire croire certaines langues sur les réseaux sociaux ainsi que dans la presse écrite notamment le quotidien ‘’Le Nouveau courrier’’ en date du 12 juillet.
Dr Jaques Sissoko a expliqué que, le samu a effectué une demande du Chu de Treichville pour que Rita Rolande soit transférée du Chu de Treichville à celui de Cocody dans la journée du 30 juin 2017. Selon lui, il était 12h. Alors que c’est à 14h qu’une ambulance a pu être disponible pour le transfèrement de Rita Rolande. C’est le principal reproche qui a donc été fait par des proches de la défunte. Dr Sissoko a expliqué que ce long temps est dû aux nombreuses sollicitations faites au Samu.
D’autant que dira-t-il, le centre d’écoute reçoit en moyenne 500 appels par heure alors que, le Samu ne dispose que de 11 ambulances en ce moment.«Un effort a été fait par le gouvernement car, de 3 ambulances en 2010, nous sommes aujourd’hui à 11», a-t-il fait remarquer. Le premier responsable du Samu a par ailleurs, expliqué que la somme de 25.000 Fcfa qui représente les frais de transport du malade n’est en réalité qu’une contribution demandée, mais qu’en aucun cas, la prise en charge des malades n’est subordonnée au paiement desdits frais.
Pour étayer ses dires, il laissera entendre qu’en ce moment, il y a un problème de recouvrement. Car, beaucoup de gens, soulignent-ils, bénéficient de soins, mais qui au bout du compte ne règlent pas les factures. C’est d’ailleurs, l’Etat qui supporte le manque à gagner, d’autant que dans le budget, les frais payés par les patients ne couvrent qu’à peine 2% du budget.
Les autres 98% sont supportés par l’Etat.Au niveau des postes de la dyalise, il a souligné que la séance coûte 1750 Fcfa là où le privé va parfois à 60.000 FCfa. Et là aussi, l’Etat a fait un effort en faisant passer les postes de dyalise de 10 à 107 entre 2010 et 2017.
Y.K (Une correspondance particulière)