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[Côte d’Ivoire Dans sa nouvelle posture d’opposant] Le Pdci dénonce, dénonce et dénonce


‘’Le chantage’’ sur les postes occupés dans l’administration publique, ‘’les intimidations’’ et ‘’menaces  de tous genres’’

Le secrétaire exécutif du Pdci-Rda, Maurice Kakou Guikahué était dans une posture d’opposant, au cours de la conférence de presse qu’il a prononcée, mercredi 29 août 2018, à Abidjan. Chaque fois, le représentant de Bédié a dénoncé l’attitude son allier d’hier.

Le secrétaire exécutif du Pdci-Rda, Maurice Kakou Guikahué

Le secrétaire exécutif du Pdci-Rda a, d’abord dénoncé ce qu’il a qualifié de tracasseries qui violent, constamment les dispositions de la constitution. « L’article 14 de la constitution garantit aux citoyens un égal accès aux emplois publics et interdit toute discrimination dans l’accès auxdits emplois ou dans leur exercice fondée sur le sexe, l’ethnie ou les opinions politiques, religieuses ou philosophiques. Le Pdci-Rda rappelle également que l’article 19 de la constitution garantit à tous la liberté de penser et la liberté d’expression ainsi que le droit d’exprimer et de diffuser librement ses idées », rappelle d’entrée de jeu M. Guikahué.

Pour l’opposant au parti au pouvoir, le Pdci-Rda s’est retiré de l’accord politique du 12 avril 2018 du Rhdp Parti-unifié (mais garde des ministres dans le gouvernement), la violation de ces lois riment avec ‘’tentative’’ de débauchage des cadres du Pdci-Rda, à travers ‘’le chantage’’ sur les postes occupés dans l’administration publique, ‘’les intimidations’’ et ‘’menaces  de tous genres’’. Sans citer de noms, le représentant de Bédié précise :« En effet, nous observons curieusement depuis quelque temps, des Inspections ciblées dans les municipalités tenues par des cadres du PDCI-RDA, candidats à leur propre succession».

La presse nationale et internationale ont répondu massivement à la conférence de presse

En outre, le Pdci-Rda s’est réservé le droit d’agir pour protéger son logo régulièrement déposé auprès de l’Organisation africaine de la propriété Intellectuelle(Oapi) utilisé par le 2ème vice-président du Rhdp-Parti unifié, Abdallah Albert Toikeusse Mabri. Le conférencier indique que, agissant par délégation du président de cette formation politique, M. Mabri a utilisé un logo incluant celui du Pdci-Rda, pour une communication relative aux dispositions pratiques de dépôt des dossiers des candidatures investies par ledit parti en vue des élections municipales et régionales d’octobre 2018.

Ensuite, le Pdci-Rda ‘’s’insurge’’  contre l’utilisation de son logo et dénonce cette manœuvre de ‘’manipulation’’, d’‘’intoxication’’, de ‘’désinformation’’, source de confusion dans l’esprit des militants du Pdci-Rda et des électeurs et coupe court : « Nous rappelons  que le logo utilisé dans ce communiqué est celui du Rhdp groupement politique qui est dissous et non celui du Rhdp-Parti Unifié créé le 16 juillet 2018, et dont M. Abdallah Albert Toikeusse Mabri est le 2ème  vice-président. Nous rappelons également aux dirigeants du Rhdp-parti unifié et portons à la connaissance des observateurs de la vie politique nationale que depuis le 08 août 2018, le Pdci-Rda s’est retiré de l’accord politique du 12 avril 2018. En conséquence, le Pdci-Rda n’est pas membre du Rhdp-Parti unifié ».

Enfin, pour des élections ‘’inclusives’’ et ‘’sans violence’’ en Côte d’Ivoire, le président de la République, Alassane Ouattara avait dit en substance dans son message à la nation du 6 août 2018, qu’il a instruit le gouvernement à l’effet de ‘’réexaminer’’ la composition de la Commission électorale indépendante (Ndlr : CEI), comme le recommande la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples.

Après son retrait du Rhdp parti-unifié, le Pdci-Rda ne porte plus de gant contre son associé d’hier.

Kpan Charles

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