La cybercriminalité connait ces dernières années une avancées très prononcées en Afrique sub-saharienne. En Cote d’Ivoire, le phénomène de « brouteur » a même valu au pays d’être mis sur la liste  des pays les moins recommandées sur internet. Les autorités, dans leur volonté de redorer son blason mènent une lutte sans merci face à ces délinquants du numérique, comme le témoigne cette énième enquête de la PLCC qui a permit de mettre le grappin sur le nommé Gnamien Kacou Marck Wilson.

La stratégie de Wilson pour venir à bout de sa victime est bien connue. Malheureusement, plusieurs internautes tombent dans le panneau, peut être aveuglé par le grand « amour virtuel ». Sous la fausse identité de « Deschamps Franck », homme d’affaire de nationalité française, notre escroc du numérique entre en contact avec sa victime, sur un site de rencontre Très rapidement, la flèche de cupidon ne tarde pas à enflammer d’amour le cœur de la dame de nationalité française. Wilson tient le bon bout, il la rassure, gagne son entière confiance. Désormais il peut passer à la seconde phase.

Wilson sort alors à sa victime, qui n’y voit jusque là que du feu, le grand classique des « brouteurs ». Il lui faire comprendre qu’il aura besoin d’un coup de pouce financier pour régler certains frais d’hospitalisation ainsi que des dossiers administratifs. La victime est amoureuse, elle ne voit pas de mal à le « dépanner », surtout qu’il existe entre eux un amour très passionné, du moins selon elle. Au total, ce sont 25.580 Euros, soit 16.806.060 FCFA qui seront transférés au cyberescroc. Le fait est qu’à un moment donné le masque fini toujours par tomber. La victime fini par découvrir, à ses dépends, qu’elle s’est faite purement et simplement escroquer. Elle porte alors plainte auprès de la PLCC.

Les investigations diligentées contre le cyberescroc ont fini par porter leur fruit. Le 25 septembre 2014, ce dernier fut appréhendé par les agents de la PLCC dans la commune de Cocody Blockhaus. La victime, qui avait effectué le voyage à Abidjan pour suivre de plus prêt cette affaire, ne pouvait que s’en réjouir.

Il faut préciser que le cyberescroc avait plutôt bien ficelé sa stratégie. Au cœur d’un vaste réseau, les fonds étaient d’abord transférés au Mali avant d’être envoyés vers la Côte d’Ivoire. Gnamien Kacou Marck Wilson a finalement  été déféré devant le parquet d’Abidjan-Plateau pour y répondre des faits qui lui sont reprochés.

C’est le lieu de rappeler que internet, malgré toutes les mesures sécuritaires, est une véritable « jungle », il faut donc user de beaucoup de vigilance.

SOURCE: techmissus

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