[Côte d’Ivoire/Cybercriminalité] Serge Koffi Le Drone bientôt déféré (source policière)

Abidjan, 12-05-2020 (lepointsur.com) Interpelé il y a quelques jours par les services de la police nationale, le cyberactiviste ivoirien Yapo Ebiba François Fiacre alias Serge Koffi Le Drone  ou encore Sekongo Koné, a été interrogé par la police scientifique, ce mardi 12 mai 2020, à Abidjan.

Le jeune homme de 36 ans faisait l’objet de plus d’une vingtaine de plaintes et était recherché par les services de Police. Au cours de l’interrogatoire, il a reconnu être le détenteur de plusieurs comptes Facebook avatars.

«L’exploitation des données scientifiques trouvées en sa possession par la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité ( PLCC) a permis de découvrir des preuves qui l’incriminent», rapporte une note d’information de la police nationale dont nous avons reçu copie.

Selon la police scientifique, le présumé cyberdélinquant prétend informer les populations mais ne prenait pas le temps de vérifier la véracité des informations qu’il recevait de ses sources moyennant de l’argent.

«N’étant pas journaliste, mais plutôt informaticien, ses sources proviennent de la politique, des forces de défense et de Sécurité dont l’objectif est de créer la discorde, la diffamation, l’incitation à la haine et à la révolte», précise notre source.

A l’issue de son audience, Serge Koffi Le Drone sera donc déféré devant les tribunaux pour répondre de ses actes.

C’est le 07 mai 2020 à Yopougon-Sogefia, que Yapo Ebiba François Fiacre avait été interpellé pour «trouble à l’ordre public, incitation à la haine et à la révolte, appel à la rébellion et à la destruction de biens publics et diffamatoires et injures sur internet».

Il est l’auteur de plusieurs fausses informations publiées sur les réseaux sociaux, concernant entre autres la construction des centres de dépistage du COVID-19 à Yopougon-BAE et l’expédition de la France vers la Côte d’Ivoire de certains malades du COVID19, qui seraient logés dans des hôtels de la capitale ivoirienne, Abidjan.

Georges Kouamé

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