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[Côte d’Ivoire Crise en milieu scolaire] À la vérité, tout le monde est fatigué (La chronique de Fernand Dédeh)


À Barthelemy Zouzoua Inabo: L’école occupe nos esprits, c’est sûr. Neuvième semaine bientôt des cours à deux vitesses. De quoi inquiéter les élèves et angoisser les parents d’élèves.

Le gouvernement a pris la mesure de la crise. La « Péré nationale » est émoussée. Désarmée. Le dossier est désormais piloté par le Montagnard de l’enseignement supérieur. Mes ‘’quiconques’’ du milieu me signalent que les choses vont dans la bonne direction. Les syndicats encore réfractaires proposent de tenir leur AG ce samedi pour étudier la possibilité de lever le mot d’ordre de grève. Et donner une chance aux négociations. À la vérité, tout le monde est fatigué. Les assistés sont fatigués. Les assistants sont fatigués. Il faut sortir de la crise de façon honorable.

‘’ Le dossier est désormais piloté par le Montagnard de l’enseignement supérieur. Mes ‘’quiconques’’ du milieu me signalent que les choses vont dans la bonne direction’’

Le Primus ne manquera pas sûrement d’en parler ce jeudi, lors de son grand oral. Les sujets de préoccupation ne manquent pas. Mais l’année 2019 ayant été déclarée « année du Social »par le gouvernement, le chef d’équipe devra convaincre l’opinion publique sur l’engagement de ton camarade à tenir son pari. On attend évidemment des éclairages sur la privatisation de la gestion des CHU qui fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Un grand oral qui aurait pu ou dû se faire devant le Parlement pour exposer l’état de la nation, au plan politique, économique, social, culturel et sportif. Mais bon, nous sommes ici en Côte d’Ivoire, le Parlement lui-même n’est pas demandeur…

Malgré tout, on attend du PM, qu’il rassure les Ivoiriens par un discours apaisant, moins cassant. 2020 est une équation pour la classe politique. 2020 est angoissant pour l’opinion.

‘’Sérieux, il y a des personnes dans ce pays qui consacrent leur temps aux autres, sans grands moyens et sans calcul. Et il y a des combats à mener pour sortir la jeune fille des griffes des mariages précoces et forcés dans certaines zones du pays. Ou simplement, encourager les parents à scolariser les jeunes filles.’’ 

Le gouvernement choisit-il la voie de l’apaisement au Plateau? Apparemment, oui. J’ai dit, apparemment. Tout semble indiquer que la délégation de pouvoir dans la commune va prendre fin ce samedi 23 mars 2019. Le conseil municipal sera installé et donc, le maire de la commune sera élu. Seulement voilà, mes informations sont pour le moins précises. #Sansbruit est toujours dans l’œil du cyclone. S’il est élu, il y a deux cas: soit il s’installe puis subit l’épreuve du gôpô qui a envoyé l’ancien maire du Plateau en exil. Soit, il ne s’installe même pas en raison de l’épreuve judiciaire à laquelle il fait face. Dans l’un ou l’autre cas, Daloa inspire les détracteurs du #Prisonnierensursis. À Daloa, un conseiller municipal avait eu raison de la tête de liste…

La présidente d’une ONG qui sillonne la Côte d’Ivoire pour sensibiliser les jeunes filles

Cette jeune dame, sur l’image est présidente d’une ONG qui sillonne la Côte d’Ivoire pour sensibiliser les jeunes filles sur les grossesses en milieu scolaire, la prostitution juvénile et ce qu’elle appelle les mariages promotionnels. Elle organise en août 2019, la 3e édition des Oscars de la Décence. Une Cérémonie de distinction des meilleures élèves féminines de Côte d Ivoire. L’édition 2019 est prévue à Kong dans le Nord du pays.

Sérieux, il y a des personnes dans ce pays qui consacrent leur temps aux autres, sans grands moyens et sans calcul. Et il y a des combats à mener pour sortir la jeune fille des griffes des mariages précoces et forcés dans certaines zones du pays. Ou simplement, encourager les parents à scolariser les jeunes filles.

La Confédération des femmes laïques pour la réhabilitation de l’image de la femme se bat sur le terrain pour les droits de la femme mais aussi le bien-être de la jeune fille. Tout ne se passe pas toujours à Abidjan et à la télévision. Le terrain fait le chef!

Par Fernand Dédeh

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