CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 3-7-2016) Au cours d’une conférence de presse qu’il animait le samedi 2 juillet 2016, le président du Cpdl (Congrès du peuple pour le développement et la liberté) indiquait que la réforme constitutionnelle est un projet inopportun. Faisant comprendre que des éclaircis devaient être apportés à plusieurs questions d’intérêt national avant d’initier une telle démarque.

« Le Président de la République a mis en place commission de façon unilatérale. La commission doit comporter toutes les composantes de la société. Nous condamnons cette démarche que nous trouvons politiquement incorrecte. Nous sommes inquiets pour la Côte d’Ivoire à partir de cette démarche », estimait Soko Waza Théophile.

Pour lui, en effet, les conditions ne sont pas réunies pour le changement de la Constitution, d’autant que la réconciliation entre les Ivoiriennes peine encore à prendre forme. Mieux, le leader politique dénonce l’emprisonnement et l’exil de plusieurs personnes proches de l’ancien président Laurent Gbagbo.

A cela, il ajoute des défaillances dans le processus de révision de la liste électorale actuellement en cours. Car, selon lui, c’est la Commission électorale indépendante qui doit aller vers les populations et non le contraire comme c’est présentement le cas dans les mairies et sous-préfectures. Cette sortie de Soko Waza intervient deux jours après que 23 partis de l’opposition ont marqué leur désaveu audit projet.

Idrissa Konaté

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