Côte d’Ivoire : Care international lance son projet ‘’Femmes en entreprise’’ #Korhogo
CIV-lepointsur.com (6-3-2018) C’est la salle Alassane Ouattara de la préfecture de Korhogo qui a abrité, récemment, ladite cérémonie en présence des bénéficiaires, des autorités administratives et coutumières de la région du poro.
« C’est plus de 700 millions de francs CFA par an en moyenne que Care International mobilise pour l’autonomisation de la femme en Côte d’Ivoire. Ledit projet est un prolongement des interventions de Care afin d’amener 5000 femmes à être des entrepreneurs modèles dans le district d’Abidjan, les régions du poro, du Gbêkê et du Tonkpi », renseigne Jacob Niamien, coordonnateur du projet autonomisation économique de la femme à Care International.
Poursuivant, il indique que ledit projet est focalisé sur l’entreprenariat féminin via la formation ou le renforcement des compétences en la matière avec pour cible, les associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC) ainsi que les associations féminines et ce par le truchement de trois axes majeurs : des notions solides en entreprenariat, la mise en relation avec des institutions financières et la densification des réseaux commerciaux.
Une initiative saluée par les bénéficiaires par la voix de Jeanne Coulibaly Sékongo, femme modèle et responsable d’associations féminines. « Nous croyons dans ce projet qui est venu des femmes elles-mêmes. Il va nous permettre de sortir de la pauvreté et d’être autonomes. On va pouvoir s’auto suffire », indique-t-elle.
Pour Binaté Lacina, Secrétaire général 1 de la préfecture, ce projet est un appui conséquent pour l’Etat ivoirien parce qu’il permet d’améliorer les conditions de vie des populations et particulièrement des femmes. L’autorité préfectorale a profité de cette occasion pour exhorter les chefs traditionnels présents à ladite cérémonie et au-delà, à s’impliquer pleinement et entièrement, afin de lever toutes les barrières et pesanteurs socio-culturelles, notamment la question de l’accès à la terre d’autant plus que, dans les régions, les premières activités sont dans le secteur primaire en l’occurrence l’agriculture et le maraîcher.
« Les femmes ont montré leur capacité de travail. Les coopératives des femmes sont les plus viables. Elles doivent être soutenues et encouragées. Quand la femme a les moyens, c’est pour améliorer les conditions de vie de sa famille », a-t-il lancé à l’endroit des garants de la tradition.
Soro Djeneba Tiékoungo, correspondante régionale