[Côte d’Ivoire/Autonomisation de la femme] L'ambassadrice du Canada visite le Centre communautaire d'accueil et de réhabilitation pour les femmes et les filles de Logoualé

[Côte d’Ivoire/Autonomisation de la femme] L’ambassadrice du Canada visite le Centre communautaire d’accueil et de réhabilitation pour les femmes et les filles de Logoualé

Logoualé, 22-11-2019 (lepointsur.com) Les populations de Logoualé, dans la région du Tonkpi ont eu la primeur de recevoir le mardi 19 Novembre 2019, l’ambassadrice du Canada en Côte d’Ivoire, son Excellence Julie Shouldice. C’était à l’occasion de sa visite de travail au Centre communautaire d’accueil et de réhabilitation pour les femmes et les filles (CECAREF) de la ville.

Une rencontre qui s’est tenue grâce à L’Ong Génération femmes du 3^ème millénaire (GFM3) qui, soucieuse de l’importance de la protection des filles et des femmes, s’est engagée, au moyen de la sensibilisation, dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).

Visite guidée du CECAREF, entretien avec les femmes de la localité, ce sont entre autres les activités ayant constitué l’essentiel de cette visite qui s’est voulue autant fraternelle et que conviviale.

Dans la série des allocations, après celles du sous-préfet de Logoualé Guehi Adolphe et de la présidente du GFM3 Honorine Vehi Touré, l’ambassadeur du Canada Julie Shouldice, venue s’imprégner des réalités que vivent les femmes de Logoualé, a remercié les populations pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé.

En outre, elle les a invitées à utiliser les stratégies et les outils mis à leur disposition pour réduire les cas de violences basées sur le genre.

Pendant la rencontre, l’installation et la remise des badges de 30 relais communautaires et des subventions des groupements de productrices de vivriers aux populations de la localité de la part de leur hôte du jour ont eu lieu. Aussi, un comité central précoce des VBG a été mis en place par la directrice du centre.

Dans la mise en œuvre de ses activités et avec le soutien du Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL), l’ONG GFM3 a mis sur pied, un projet dénommé «réduire les cas de VBG par le renforcement du pouvoir des femmes et des jeunes filles en milieu rural dans l’ouest de la côte d’Ivoire, à travers la sensibilisation et un appui à leur autonomisation». Ce projet d’un coût global d’environ 11 millions de francs, doit permettre le renforcement des capacités de 10 groupements de femmes en comptabilité simplifiée, en changement de comportement et doit renforcer leurs activités génératrices de revenus.

Serge Coulibaly, correspondant régional