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[Côte d’Ivoire/Attécoubé] Une marche contre l’insécurité violemment réprimée par la police


Abidjan, 20-5-2019 (lepointsur.com) Une marche de protestation contre l’insécurité organisée par les populations d’Attécoubé, commune située dans le District d’Abidjan, a été violemment réprimée par les forces de l’ordre, ce lundi 20 mai, aux environs de 8 heures.

Les populations d’Attécoubé, marchent contre l’insécurité grandissante dans leur commune

Depuis ce matin, la commune d’Attécoubé est le théâtre de violents affrontements entre forces de l’ordre et populations. Selon les informations, plusieurs blessés dont certains par balle, sont à signalés.

Ces affrontements sont partis au moment où les jeunes de cette commune d’Abidjan, ont tenté d’organiser une marche pacifique contre le phénomène des enfants en conflit avec la loi, appelés communément “microbes’’. En effet, il y’a quelques jours, selon le maire joint par téléphone, un habitant de la commune aurait été tué par une bande de  »Microbes ».

«Tôt ce matin, les jeunes et les femmes de la commune d’Attecoubé exacerbés par les agressions à répétition, se sont levés comme un seul homme pour dire NON au phénomène des microbes qui tuent et terrorisent les populations depuis près de 10 ans. Une marche pacifique qui avait pour but d’interpeller les autorités sur la situation, a malheureusement fini par tournée au vinaigre. Les manifestants ont été réprimés de manière violente», rapporte un témoin.

Des interpellations de manifestants ont également eu lieu au cours de ces affrontements.

Les manifestants gazés par la police

«La population de la commune d’Attécoube, après 10 ans sans commissariat sans sécurité sociale décide de faire une marche pacifique, dans le but de se faire attendre par les autorités, mais s’est fait gazée et tirée dessus à balles réelles par la police», rapporte un autre témoin qui selon lui, il faut que les autorités ivoiriennes prennent à bras le corps le phénomène des “Microbes’’, afin de garantir une sécurité aux populations de la ville d’Abidjan, où «chaque nuit les populations subissent agressions et  viols, qui souvent sont suivis de mort d’homme».

Georges Kouamé

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