Uncategorized

[Côte d’Ivoire Après la violation de l’article 174]  Les clients dans l’attente de leur remboursement par les opérateurs de téléphonie


Après plus d’une semaine d’augmentation de 7,2 %, des frais de transaction sur le Mobile Money en Côte d’Ivoire, les entreprises de téléphonie mobile ont annoncé, jeudi 7 mars 2019, par l’entremise de l’Union nationale des entreprises de télécommunications (Unetel), la suspension desdits frais jusqu’à nouvelle ordre.

Une décision qui a fait plaisir à plus d’un consommateur, vu que l’augmentation soudaine des frais de transaction sur le Mobile Money, était aussi décriée que mal vu. En effet, l’augmentation des tarifs des transactions sur toute l’étendue du territoire ivoirien, le lundi 25 février 2019, avait suscité la colère des consommateurs. Mais n’étant pas habileté à faire changer les choses, ils ont été contraints d’accepter et  de consommer ses tarifs imposés.

L’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (Artci) avait, dans un communiqué, dénoncé une violation de l’article 174 de l’ordonnance n°2012-293 du 21 mars 2012, relative aux Télécommunications et aux TIC par les opérateurs sans les sanctionner officiellement.

La question fondamentale à résoudre, reste le remboursement des clients pendant la période à laquelle l’article 174 de l’ordonnance n°2012-293 du 21 mars 2012 a été violé. Il ne faut pas occulter cette mascarade par un communiqué de distraction. Une loi s’applique dans toute sa rigueur, sans commentaire.

En un mot, après cette suspension des nouveaux frais, quelles stratégies vont adopter les responsables des opérateurs télécoms (Orange, MTN et Moov), pour restituer l’argent prélevé sur les transactions des consommateurs ? Car, pas besoin d’être un expert-comptable, pour savoir que ce sont, des centaines de millions FCFA qui ont été soutirés aux clients en violation flagrante de la loi.

Autant affirmer que l’État de droit est mis à l’épreuve de la transparence dans une gestion malhonnête. Une décision contraire produira, certainement des effets contraires.

Georges Kouamé

Commentaires

commentaires