[Côte d’Ivoire AGO de la FIF] La chronique de Fernand Dédeh comme si vous y étiez
À Barthelemy Zouzoua Inabo: Vegas! Las Vegas! Ce qui se passe à Vegas, reste à Vegas. L’expression est connue à Abidjan. Ce qui se fait dans le noir reste dans le noir. Ce qui est privé reste dans le privé. Ce qui se dans une salle fermée, loin des regards des journalistes, reste dans la salle fermée.
De ce qui s’est passé ce samedi 25 mai 2019, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de la Recherche de la Paix à Yamoussoukro, l’opinion retiendra trois choses:
‘’Le président de la FIF a fini par comprendre qu’il y a un temps pour la guerre et un temps pour la paix. L’ordonnance d’amnistie’’
1- Le profil bas du président de la fédération ivoirienne de football. Son discours d’apaisement. Son appel à la réconciliation, à l’union de la famille du football. Accordons-lui le bénéfice de la bonne foi. Il a fini par comprendre qu’il y a un temps pour la guerre et un temps pour la paix. L’ordonnance d’amnistie.
D’aucuns me disent « Ton grand frère là, quand il s’incline, c’est qu’il a le dos au mur… ». Je mets l’opinion dans la corbeille. Je vais observer les discours et les attitudes et évidemment les actes. Et j’aviserai.
2- Pour la première fois depuis l’élection du président de la fédération, tous les membres statutaires de l’Assemblée générale de la FIF étaient présents à Yamoussoukro. Sauf un: le Président d’honneur de la fédération, l’ancien président de la FIF, par ailleurs, envoyé spéciales à la CAF et de la FIF.
‘’Le débat n’est pas achevé. Le Président du conseil d’administration de l’Asec Mimosas, particulièrement incisif, a demandé à voir les documents comptables et les rapports qui fondent les arguments du comité exécutif de la FIF. Il a promis écrire le plus tôt possible à la FIF pour obtenir les documents… La bataille se poursuit donc.’’
Sur ce cas, un membre du comité exécutif accuse le directeur exécutif de la fédération: « Il a fait une mauvaise lecture. Il a fait du zèle. Mais nous trouverons ensemble la bonne formule. ». La bonne formule, les délégués des clubs récusés par un courrier du directeur administratif ont été acceptés dans la salle. Mais le mal était déjà fait. Le président d’honneur ne pouvait pas venir à Yamoussoukro, quémander une invitation. Il est resté à Abidjan.
3- La pesée a eu lieu: le GS pèse 44 membres. Le GX pèse 33. C’est le résultat du vote du quitus. Il y aura toujours une tolérance de plus ou moins 2 points. Mais chaque groupe sait désormais sur quelle base travailler.
‘’Le football ivoirien devrait prendre un nouveau départ à partir de Yamoussoukro. Quitter le terrain des querelles intestines, de la virulence verbale, de la belligérance, des accusations gratuites, de la malice et faire place à la Réflexion.’’
Les débats ont été houleux dans la salle. Les pics et re-pics, les accusations et contre-accusations. Le débat n’est pas achevé. Le Président du conseil d’administration de l’Asec Mimosas, particulièrement incisif, a demandé à voir les documents comptables et les rapports qui fondent les arguments du comité exécutif de la FIF. Il a promis écrire le plus tôt possible à la FIF pour obtenir les documents… La bataille se poursuit donc. Mais dans le cadre formel et dans le respect des textes. C’est cela la Démocratie.
Le football ivoirien devrait prendre un nouveau départ à partir de Yamoussoukro. Quitter le terrain des querelles intestines, de la virulence verbale, de la belligérance, des accusations gratuites, de la malice et faire place à la Réflexion. Chacun doit être sincère dans ses engagements. Les uns doivent respecter les autres…
Par Fernand Dédeh
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.