Abidjan, le 21-10-2020 (lepointsur.com) La FESCI avait entamé une grève de 72 heures pour réclamer la suppression des frais annexes COGES et la réintégration de 6000 élèves renvoyés pour fraude aux examens à grand tirage en 2020.

Depuis le mardi 20 octobre 2020, le campus universitaire a été pris d’assaut par des individus armés d’armes blanches. Alors, cette situation qui a causé plusieurs blessés, le premier responsable du syndicat des étudiants, Allah Saint Clair dit général Makélélé est monté au créneau pour dénoncer ces violences d’une extrême gravité et savoir toute la vérité.

« J’ai été joint par la présidence de l’Université qui voyait des gens venir casser les fauteuils avec le matériel. C’est comme cela que nous avons appelé nos camarades à faire barrages. Ils étaient une centaine, les « assaillants » venus nous attaquer sur le campus, mais, ils ont été mis en déroute. Nous avons pu mettre la main sur 3, pour le moment mais, ils vont être remis à la police. Il faut qu’ils nous disent quelle mission ils étaient venus accomplir », a-t-il signifié.

Selon, le général Makélélé, leurs revendications sont sues depuis plusieurs semaines par les autorités compétentes ivoiriennes et que cela n’a rien à avoir avec la situation politique. Tout en précisant que la FESCI est une structure des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, il a laissé en substance à qui veut l’entendre en tant que mouvement révolutionnaire dont l’impérieux devoir est de s’adapter au contexte qui leur est imposé de riposter toutefois que la tête des élèves et étudiants est mise à prix.

Notons que c’est à l’issue du 10è congrès ordinaire du samedi 1er juin 2019 que Saint Clair Allah dit Makélélé a officiellement occupé le fauteuil de secrétaire général de la FESCI.

Médard KOFFI

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