Guezon, 28-12-2020 (lepointsur.com) La localité de Guezon, dans la région du Guemon, a été le théâtre d’un violent affrontement entre les jeunes autochtones et les Dozos dans la nuit du 27 décembre 2020.

De nombreuses maisons ont également été incendiées avec tout leur contenu.

Parties d’une altercation entre un jeune autochtone et un Dozo, ces violences se sont soldées par la mort de 07 personnes dont deux enfants calcinés, selon nos informations recueillies sur place. De nombreuses maisons ont également été incendiées avec tout leur contenu.

Suite à cet affrontement, le préfet de région et préfet de Duekoué, Ibrahima Cissé a diligenté sur le terrain une mission de sensibilisation avec à sa tête Aboulaye Mané, secrétaire général 1 de préfecture. Cette initiative visant à rencontrer les populations en vue d’apaiser les tensions qui restes vives entre les protagonistes.

Après avoir constaté l’horreur engendré par les violences, les émissaires du représentant du chef de l’Etat, ont successivement rencontrés les communautés autochtones, allogènes et les Dozos. Ils étaient aidés dans leur tâche par Drissa Diomandé, dit “Loss’’, cadre et fils de Guezon, par les éléments de la brigade de gendarmerie de Duekoué et de la 2eme légion mobile de Daloa ainsi que les autres forces de l’ordre.

Au cours des échanges avec les populations trouvées sur place, les autorités ont exhorté les uns, les autres à la retenue, au calme et à l’apaisement. Elles les ont surtout rassurés sur la situation des responsabilités des auteurs de ces atrocités.

« Chers parents, nous compatissons avec vous et nous sommes de tout cœur avec vous. Laisser la loi faire son travail. Soyez en rassurés les auteurs de ces actes seront poursuivis et traduis devant la justice (…) nul n’a le droit de se faire justice », a précisé le secrétaire général 1 de la préfecture de Duekoué.

Annonçant également la mise en place très prochaine d’un comité de gestion de crise, Aboulaye Mané a indiqué que pour plus de sécurité et pour que les choses se calment, le préfet de région a décidé d’instaurer un couvre-feu de 3 jours, allant de 18h à 5h du matin.

Il faut rappeler que la crise est partie d’une altercation entre des jeunes autochtones et des Dozos qui s’est soldé par la mort d’un Dozo en représailles les Dozo nuitamment ont attaqués les populations autochtones faisant de nombreux dégâts matériels et des pertes en vies humaines.

Serge Coulibaly, correspondant régional

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