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[Côte d’Ivoire/Affaire riz avarié importé] La Fédération des consommateurs apporte des éclaircissements et rassure les populations


Le président de l’Union fédérale des consommateurs de Côte d’Ivoire (UFC-CI), Jean Baptiste Koffi, a rassuré l’ensemble des ivoiriens, quant à l’arrivée d’un navire contenant du riz avarié au Port autonome d’Abidjan.  C’était lors d’un point de presse, tenu ce vendredi 22 mars 2019, au siège de la Fédération des associations des consommateurs actifs de Côte d’Ivoire (FAC-CI), à Abidjan-Plateau.

Se référant à l’information selon laquelle un navire transportant du riz impropre à la consommation, qui aurait d’ailleurs débarqué au port d’Abidjan, Jean Baptiste Koffi a indiqué que cette information n’est pas encore avérée et a appelé les populations à garder leur calme. Toutefois, le président de l’UFC-CI, a affirmé qu’au cours d’une réunion avec le ministère du commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, et tous les acteurs de la chaîne d’importation du riz, ainsi que le directeur général du port, il est ressorti qu’un navire contenant des sacs de riz, a effectivement débarqué au port. Et vu que la rameur sur le déchargement d’un supposé riz avarié au port enfle, «le DG a rassuré qu’en plus donc du processus normal de contrôle qui se fait quand il y a une importation de produit, des prélèvements ont été faits sur les sacs de riz concernés pour des analyses et des tests de contrôle», a affirmé le président de l’UFC-CI, Jean-Baptiste Koffi, par ailleurs président de la Confédération des associations des consommateurs de Côte d’Ivoire.

En attendant donc les résultats de ces tests, «il n’y a pas lieu de paniquer, il n’y a pas lieu d’alarmer d’avantage les populations. Nous avons reçu certes des informations de l’extérieur, des informations parfois contradictoires entre elles, parfois avec des zones d’ombre. Donc il était important que la Côte d’Ivoire fasse ses propres analyses et prennent des décisions en toute responsabilité», rassure Jean Baptiste Koffi. Et d’indiquer que, «si d’aventure les résultats sortent et que des personnes ont des doutes sur les documents fournis, nous seront à leur disposition pour plus d’éclaircissement».

Le président de l’Union fédérale des consommateurs de Côte d’Ivoire, a également rassuré qu’après les analyses et les tests de contrôle,  «le riz sera soit déclaré saint ou soit déclaré impropre à la consommation. Si le riz est déclaré saint, il sera mis sur le marché pour la consommation. Mais, dans le cas contraire, si le riz est déclaré impropre il sera détruit. C’est l’assurance donnée par le DG du port au cours de cette rencontre».

Par ailleurs Jean-Baptiste Koffi, a indiqué que lui et les membres de son organisation, se sont déjà rendus au port d’Abidjan pour visiter les entrepôts où le riz, qui a été débarqué du navire est stocké. Selon lui, sur 22 000 tonnes de riz Birman et 14 000 tonnes de riz indien, qui étaient à bord du navire au départ, en Guinée, ce sont 18 000 tonnes de riz Birman, qui sont arrivées en Côte d’Ivoire, et qui ont été déchargées. «Donc nous sommes allés nous rendre visuellement compte que le riz était vraiment entreposé dans les entrepôts du port et sous donc la supervision et le contrôle de la douane», a-t-il expliqué.

Pour les tests, Jean-Baptiste Koffi, a souligné qu’en plus des tests qui se font au niveau local, c’est-à-dire en Côte d’Ivoire, il y a d’autres tests qui se font dans des pays de l’extérieur.

Etaient présents à ce point de presse Alain Tahi, président de la Fédération des associations des consommateurs actifs de Côte d’Ivoire (FAC-CI) ; Soumahoro Ben Manssa, président de la Fédération ivoirienne de réveil des consommateurs (FICR) ; N’guessan Kouakou, président de l’Union générale des consommateurs de Côte d’Ivoire (UGCCI) ; Touré Ibrahim, président du Réseau national des consommateurs de Côte d’Ivoire (RCN-CI) ; et enfin M. Sérikpa Serges, présent de l’association la Protection des consommateurs pour mieux vivre (PC-VI).

Georges Kouamé

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