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[Côte d’Ivoire] A trois jours de la rentrée politique du Rhdp-France, le DEA Lancine Diaby passe à l’offensive


Abidjan, 30-10-2019 (lepointsur.com) Après avoir rencontré le grand ensemble des Ivoiriens membres et militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) en France, le directeur exécutif adjoint Lanciné Diaby, chargé des militants de l’extérieur a décidé de passer à une autre étape de sa stratégie de mobilisation.

Après les étapes d’Auxerre et de bien d’autres ville de la France, l’émissaire de Adama Bictogo, directeur exécutif du RHDP, a décidé de se rapprocher des militants dont il a, la charge, afin de partager, non seulement, leur quotidien, mais surtout de les sensibiliser à l’effet d’adhérer au RHDP. Un grand parti qui, selon lui porte l’espérance de la Côte d’Ivoire en terme de développement avec le président Alassane Ouattara.

Pour ce faire, il a entrepris de sillonner les différents arrondissements de Paris, où se trouve une forte communauté de militants du RHDP.

Ainsi, avec son équipe, essentiellement composée de l’honorable Touré Alpha Yaya, de Koné Tidiane, président du comité d’organisation de la rentrée politique du RHDP-France, de Gnizako Gogoua Vincent, délégué Départemental du RHDP-France et de Bamba Idrissa, ils ont rencontré l’organisation des femmes d’Abobo vivant en France conduite par Mme Madoussou Savané.

Lors de cette rencontre avec les femmes, celles-ci ont posé des préoccupations. Notamment, le cas de ceux qui ont immigrés en France par la méditerranée et qui n’ont pas de papiers. À cela, elles ont posé le problème des sans-papiers en général. Elles ont souhaité également avoir des rencontres périodiques avec les autorités ivoiriennes établies en France, pour aborder avec elles, leurs lots quotidiens de difficultés pour leur intégration en France. Par ailleurs, elles souhaitent ne plus être ignorées par le RHDP.

Face à toutes ces préoccupations, le directeur exécutif du RHDP a été clair et rassurant : «Mes chères sœurs soyez rassurées, nous allons prendre toutes les dispositions en conformité avec la loi, pour vous établir vos papiers et les différents actes qui vous permettront de voter. Je vous invite, vous femmes d’Abobo, commune martyr du combat pour la démocratie, à vous mobiliser davantage pour la rentrée politique du 2 novembre au palais des congrès de Montreuil. Recenser tous ceux qui ont des problèmes de papiers. Nous allons mettre un mécanisme en place en vue de régler ce problème depuis la France». Pour ne pas laisser libre cours à la fraude sur la nationalité et sur l’identité des personnes, le maire de Samatiguila n’a pas manqué de dire que : «tous ceux qui ont eu recours à des changements d’identité de façon illégale, ou qui ont réduit leurs âges ne seront pas pris en compte, s’ils ne régularisent pas leur situation conformément à loi. Pour le reste, l’État prendra toutes les dispositions pour que ses ressortissants soient bien traités, afin que ceux-ci vivent dans des conditions idoines».

Après l’association des femmes ressortissantes d’Abobo, qui a promis faire le plein de la salle, le DG du Fond d’entretien routier (Fer) a rencontré celle des jeunes du Sud-Comoé résident en France.

Après des échanges francs, portés essentiellement sur l’offre politique du RHDP, ces jeunes par la voix de leur représentant, M. Aboudé ont pris l’engagement de venir en grand nombre à la rentrée politique du 2 novembre au palais des congrès de Montreuil.

Une correspondance particulière de Koui Pélagie

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