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Conférence de presse des missions des Nations unies en Afrique de l’ouest/Mongi Hamdi( Minusma) « Aucun pays, n’est à l’abri d’attaque terroriste… »


A l’instar des années précédentes, les missions des Nations unies en activité dans l’ouest de l’Afrique se réunissent pour faire le point entre autre sur les moyens de renforcer leur coordination dans la sous-région. Une coordination d’autant plus nécessaire selon le représentant de la Minusma au Mali Mongi Hamdi que la menace terroriste est grandissante dans la sous-région et que les pays épargnés jusqu’ici ne sont pas exempts de menaces. D’où l’importance d’accroitre leur collaboration et leur échanges d’information.

  173270945Ces propos, le représentant des Nations unies au Mali, les a prononcés vendredi 11 décembre 2015  à Abidjan au cours d’une conférence. « Leur ambition, c’est de conquérir toutes les régions qui pourraient être faciles à conquérir. Donc moi, franchement, je n’élimine pas la possibilité que ces groupes terroristes essaient d’entreprendre des efforts pour des attentats terroristes dans les pays du voisinage. » A-t-il renchéri.

Par ailleurs, le diplomate onusien a insisté sur le nécessité de renforcer la collaboration entre les différents pays, parce que pensent-ils, la menace ne concerne pas un seul pays. « Le nord du Mali aujourd’hui est  infesté par toutes formes de groupes terroristes (…) Ils sont déterminés, ils vont s’engager plus que jamais pour faire dérailler le processus de paix au Mali. Donc il nous appartient et il appartient aux forces de paix d’accélérer, premièrement, la cadence de la mise en œuvre de l’accord au Mali, mais aussi de coopérer d’une manière beaucoup plus étroite, pour faire face à cette menace qui n’a pas de frontières en fait. » A précisé Mongi Hamdi.

Quant à Madame Aïchatou Mindaoudou, représentante du secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire, elle a évoqué le problème du rapatriement des réfugiés ivoiriens au Libéria. Cette opération qui a été interrompue à cause de l’épidémie à virus Ebola, va reprendre avant la fin de l’année 2015, selon elle. « Le premier voyage de retour aura lieu le 18 décembre. A cette occasion, je me rendrai  avec Farid Zarif, de la mission de l’Onu au Libéria (Unmil) dans les camps de Harper (sud-est) et Zwedru (est), d’où doit partir la première vague de réfugiés. » A ajouté Madame Aïchatou Mindaoudou,

Quelque 220.000 Ivoiriens se sont réfugiés au Liberia, fuyant la guerre civile de 2002 dans leur pays et le conflit post-électoral de 2011, qui a fait 3.000 morts.
La plupart sont rentrés d’eux-mêmes mais quelque 38.000 sont restés, dans des camps le long de la frontière entre les deux pays. Beaucoup étaient sur le point de reprendre le chemin de la Côte d’Ivoire, quand le gouvernement libérien a fermé ses frontières  en  2014 pour freiner la progression de l’épidémie d’Ebola.

EKB

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