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Condamné en juillet à New York pour transport de personnes à des fins de prostitution, le producteur américain Sean Combs, alias P. Diddy, tente d’obtenir une grâce présidentielle de Donald Trump, aujourd’hui à la tête des États-Unis.


Par la voix de son avocate, Nicole Westmoreland, P. Diddy a officiellement confirmé avoir engagé des discussions avec l’administration Trump afin de solliciter une mesure de clémence. L’information, révélée mardi 5 août lors d’une interview accordée à CNN, intervient moins d’un mois après sa condamnation dans un procès pénal à haute visibilité.

Reconnu coupable de deux chefs d’accusation de transport en vue de la prostitution, Sean Combs a en revanche été acquitté des accusations de trafic sexuel et de participation à une entreprise criminelle (RICO), pour lesquelles il risquait la réclusion à perpétuité. Il encourt désormais jusqu’à vingt ans de prison. Le prononcé de la peine est attendu le 3 octobre prochain.

« Nous avons eu des conversations à ce sujet », a confirmé son avocate. Pourtant, la position du président Donald Trump ne semble guère favorable à une issue positive. Dans une interview à la chaîne Newsmax, le chef d’État réélu en 2024 a déclaré : « Il a été très hostile à mon égard pendant la campagne. Cela rend les choses plus difficiles. »

Diddy est détenu sans possibilité de libération sous caution depuis son arrestation à Manhattan en septembre 2024. Son équipe de défense avait proposé un cautionnement de 50 millions de dollars, rejeté par le juge, qui a estimé que l’artiste représentait un risque de fuite et de danger pour son entourage.

Le procès a mis au jour de lourdes accusations : violences répétées contre ses compagnes, organisation de « freak-offs » : des marathons sexuels impliquant des escorts masculins et surveillance des victimes par des employés. Des vidéos de passages à tabac ont été diffusées aux jurés, notamment une séquence de 2016 dans laquelle il agresse violemment la chanteuse Cassie Ventura dans un hôtel.

À ce jour, une quarantaine de plaintes civiles visent encore le magnat du hip-hop, certaines émanant de victimes présumées mineures au moment des faits. Son équipe affirme toutefois qu’il « reste plein d’espoir » et prépare déjà une demande d’appel. La Maison-Blanche n’a fait aucun commentaire sur l’existence ou non d’une demande officielle de grâce.

www.msn.com

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