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#CIV Rebondissement dans l’affaire des déchets toxiques : Charles Koffi (Président du Renadvidt-Ci) : ‘’Pour des intérêts mesquins, le commissaire Thio a décidé l’épuration de tous les responsables du Réseau national des victimes des déchets toxiques’’


lepointsur.com (Abidjan, le 26-5-2015) Au cours d’un échange avec les journalistes le lundi 25 mai 2015, le président du Renadvidet-Ci a dénoncé les méthodes du commissaire Thio du 1er arrondissement de police du Plateau. En effet, Charles Koffi ne comprend pas cette attitude à étouffer les différentes manifestations pacifiques des victimes des déchets toxiques.

«En mission à l’intérieur du pays, j’ai suivi avec beaucoup d’attention et d’intérêt les derniers développements de notre affaire. Suite au énième report de notre affaire qui dure sous ce nouveau régime depuis quatre ans maintenant, les victimes membres du Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire- Renadvidet-ci, ont entrepris des séries de manifestations régulières pour dénoncer le dilatoire intentionnel fait selon  elles par le ministre de la justice pour protéger Koné Cheick-Oumar et les dirigeants d’AFRILAND FIRST BANK au détriment des victimes déjà décédées et celles qui se meurent par faute de soins et de suivi médical», a confié Charles Koffi

Pour lui, «ces différentes manifestations exercées en toute légalité sont violemment réprimés par les éléments du commissaire de police Thio qui a fait de notre affaire un règlement de compte personnel et pour cause : le mercredi 13 Mai 2015, alors que lesdits responsables avaient suivi les victimes qui, suite au report intempestif de notre affaire, avaient décidé d’aller devant le palais de la présidence de la République pour confier leur sort au Président de la République d’abord en sa qualité de père et ensuite de premier Magistrat de notre pays à l’effet d’un règlement diligent de celle-ci pour éviter d’autres morts en cascade dans nos rangs pour les raisons évoquées plus haut , ceux-ci, Gouni Bi Botty Julien et Gnegne Seydou ont été pris sur le chemin du retour par ledit commissaire qui les avait suivis de très près et avait demandé à ses éléments de les arrêter puis de les déposer à la préfecture de police semble-t-il sans ordre de sa hiérarchie »

Poursuivant, il a indiqué qu’après 48h de séquestration, les deux personnes ont été transférées à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan. Jugées sans assistance d’avocat, le président du Renadvidet-Ci souligne qu’elles ont été condamnées à trois mois de prison avec sursis. A la manifestation du 20 mai 2015, Charles Koffi indique qu’un autre responsable du Renadvidet-Ci, « M. Daïohoundeba Félix pratiquement âgé 70 ans, victime malade des déchets toxiques, diabétique et hypertendu après avoir échangé avec le commandant du palais de justice et après que ladite manifestation eût encore été violemment dispersée par les éléments du commissaire THIO, ce 2è vice-président du RENADVIDET-CI a été sur le chemin du retour accosté par un véhicule de la police à bord duquel se trouvait ledit commissaire qui lui avait ordonné impérativement de monter à bord ».

Suite à la question d’en savoir les raisons, le président du Renadvidet-Ci note qu’il avait été « avec une violence inouïe » projeté dans ledit véhicule sur l’ordre dudit commissaire puis déposé au sous-sol de la préfecture de police pendant 48H ». Au regard de ces séries d’arrestation, selon Charles Koffi, « tout porte à croire que pour des intérêts mesquins et alimentaires le commissaire THIO a décidé de faire une épuration de tous les responsables du RENADVIDET-CI. Bien entendu en cherchant activement son premier responsable que je suis et à défaut de me faire arrêter profiter d’une situation confuse pour m’éliminer avec son arme à feu payée par l’Etat de Côte d’Ivoire. Donc par nous, afin de mettre fin à toute manifestation des victimes ; ceci pour protéger KONE CHEICK OUMAR et ainsi faire plaisir au ministre de la justice».

Idrissa Konaté

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