La Côte d’Ivoire  souffre  d’un manque criard d’infrastructures sportives. Pourtant elle est vue comme l’une des principales nations de football  d’Afrique. Mais que de déception du point de vue infrastructures sportives. Il faut le dire net, hormis les communes de Yopougon  (Complexe Jesse Jackson), Marcory (Stade Champroux), Treichville (Le Palais des sports), les communes du district d’Abidjan ne sont  pas pour la plupart dotées d’aires  de jeu.

Les jeunes sont  du coup obligés de se contenter  des espaces  de certains établissements scolaires , des parkings ou des jardins pour livrer des  matches  amicaux de quartiers  ou pour des entrainements. Notamment le football qui est en passe de devenir une passion pour la jeunesse ivoirienne. Didier Drogba,  Yaya Touré, Max Gradel, Eric Bailly, Bony Wilfried sont  leurs  idoles.

Mais à quel résultat peuvent-ils s’attendre avec l’inexistence ou la dégradation des installations sportives ?

Les raisons du manque d’infrastructures sportives

 L’une des raisons du manque d’infrastructures sportives est la liquidation des espaces verts à des opérateurs économiques. Mieux, des responsables municipaux  et communaux véreux n’hésitent pas à faire de la vente des espaces verts une activité commerciale. En témoignage la furia des jeunes de Marcory qui ont eu maille à partir avec le maire Aby Raoul. Ces cas sont malheureusement  légions sous nos tropiques.

A cela, il faut  souligner que l’Etat de Côte d’Ivoire, dans son plan de lotissement n’a pas prévu la construction d’aires de jeu dans de nombreux quartiers. Aussi, les quelques complexes  sportifs construits dans des communes sont, soit transformés en des comptoirs de vente de produits vivriers ou peinent-ils simplement à être entretenus ou réhabilités.

Les  communes d’Abobo et de Yopougon possèdent des installations sportives universitaires qui sont malheureusement dans un état de délabrement avancé. Avec le déguerpissement des ex-combattants par les autorités ivoiriennes, il est à espérer que ces installations retrouvent leur lustre d’antan. Pour permettre aux férus du ballon rond et  bien d’autres disciplines de donner libre court à leur passion.

Autant de défis dont devra relever  le nouveau ministre des Sports, François Albert Amichia.

Opportune Bath

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