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CIV Le siège du MIDH cambriolé/ L’Ong est-elle victime du communiqué sur le Mont-Péko ?


CAMBRIOLAGE1                                                                                                                                                                                                       Abidjan, le 21-5-15 (lepointsur.com)-C’est dans un décor sens dessus dessous que le personnel administratif du mouvement ivoirien des droits de l’homme (MIDH) a retrouvé jeudi 21 mai 2015, matin ses bureaux. En effet, dans la nuit du mercredi à jeudi, le siège de cette structure de défense des droits de l’homme sise aux II Plateaux a été la cible de cambrioleurs qui ont remué toute la paperasse.

Selon le directeur exécutif de ce mouvement, M. Amon Adongo les malfrats ont emporté l’ordinateur de la secrétaire et mis tous les bureaux à sac. « Tout porte à croire qu’ils recherchaient des documents, parce qu’il y a pas d’argent à prendre ici », a t-il réagi. Interrogé sur un éventuel lien entre ces faits et le récent communiqué publié par l’organisation sur le Mont Péko, dont lepointsur.com a fait écho, le directeur exécutif  a indiqué qu’il appartient à la police de mener les enquêtes.

Récemment, à la suite d’une enquête de terrain dans le Mont Péko, le MIDH a publié le 13 mai 2015, un communiqué qualifiant de « crime organisé » les prélèvements de 100 FCFA effectués sur chaque kg de cacao sortant du parc à travers 8 porcs secs crées par les autorités administratives. «Ces ports secs sont contrôlés par des jeunes dont nous avons certains noms. Ces jeunes semblent être protégés par les autorités en charge de la sécurité du mont péko qui n’acceptent pas qu’on y franchisse pour en savoir davantage »,  indiqué le communiqué de la mission du MIDH rendu public. Dans ce même rapport, le MIDH relevait également « une justice allégorique » de l’arbitraire du fait de l’arrestation de trois leaders des clandestins dont un opérateur économique burkinabé Kiébré Seydou pour avoir dénoncé le crime sur la vente du cacao.

Dans son communiqué le MIDH n’avait pas manqué de souligner qu’ «en dépit des intimidations des autorités en charge de la sécurité du parc du mont péko, la mission a pu poursuivre sa documentation  jusqu’à terme». Entre cette dénonciation et le cambriolage l’on s’interroge sur la coïncidence. En revanche, seule l’enquête ouverte par la police nous élucidera.

 

Serges Mignon

 

 

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