Editorial

Cette Côte d’Ivoire qui avance et marque des points avec son Président de la République, Chef de l’Etat, Sem Alassane Ouattara.


Le directeur de publication de votre site d’informations en ligne», LE POINT SUR », n’est à l’aise que dans la critique. Cette critique qui secoue les élites, les administrateurs, les élus et les gouvernants et les empêchent de dormir.

Et de faire face aux attentes et aux exigences de notre pays, de nos pays et de nos populations. Le Président Henri Konan Bédié, dans une de ses très belles phrases disait : « Tout est prioritaire tant les défis et les problèmes sont d’une acuité immense ».

Quand bien même le Président de la république, le Chef de l’Etat, élu par le peuple, sera votre ami, l’applaudir et le féliciter dans votre rôle de Femme ou d’Homme de presse est toujours embarrassant.

Nous estimons à « LE POINT SUR », que quand le gouvernant, les tenants du pouvoir obtiennent aussi de bons résultats, il faut avoir l’honnêteté et l’objectivité de le reconnaître et de l’admettre.

Comme le dit le Président Alassane Ouattara lui-même : « Nous avons fait beaucoup et nous faisons beaucoup, en si peu de temps. Mais, nous avons conscience qu’il reste encore beaucoup à faire pour ce pays, pour notre pays, la Côte d’Ivoire ».

Au plan politique et diplomatique, par ses voyages à l’étrangers ,suite à des invitations des pays redevenus amis de la Côte d’Ivoire, par les visites des rois, Premier Ministres, Président de la République et chefs d’Etat étrangers, chefs des organisations internationales aussi prestigieuses que la Bad, le Fmi, la Banque Mondiale, l’Onu,

L’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Unesco, Interpol, l’observateur averti sent, voit et constate que la Côte d’Ivoire bouge dans le sens des progrès et de l’amitié avec les autres pays, peuples et cultures du Monde.

Nous nous rappelons que depuis la mort du père de la nation, feu Félix Houphouët-Boigny, les différents successeurs, surtout les Présidents Henri Konan Bédié, le Général Guei Robert et le pouvoir Fpi dirigé et conduit par Gbagbo Laurent, ont conduit le pays dans la déchirure et l’abîme.

Le jour où vous direz à un ivoirien qu’il n’est pas ivoirien, alors qu’il a tous ses papiers en règles, ceux de ses parents en règle, et parce que vous êtes Président de la République et vous l’empêcher de se présenter à la candidature des élections présidentielles ;

Sachez ce jour -là que vous n’avez pas fait que du tort à cet Homme. Vous aurez fait du tort à toutes celles et à tous ceux qui le suivent et croient en lui. Tous ceux là ne sauraient être traités de non ivoiriens, d’étrangers.

En 1995, avant même d’être à ce poste de Directeur de Publication, pendant que nous étions à Florence en Italie, au cours d’une dispute musclée avec un Ami du nom de Joseph, nous avions dit ceci :

« Joseph, à ce rythme là, la guerre est inévitable  parce que le peuple de celui que le pouvoir exclut à être candidat à la présidence de la République, ne restera pas les mains croisées et ne se laissera pas faire».

Et lui, me répondant, malgré la solidité de notre amitié, me dit ceci : «  Alors, faisons la guerre ».Conséquences ? Nous avons tous mis notre pays en retard, nous avons détruit la Vie et l’Avenir des milliers et des millions d’ivoiriennes et d’ivoiriens.

 Les assassinats politiques, ceux des journalistes, des leaders d’opinions, les emprisonnements des membres de la société civile et de l’opposition, l’injustice, La corruption, le copinage, l’exclusion, la discrimination étaient devenus les repères et les boussoles de la Politique ivoirienne.

 Voilà les pratiques injustes qui ont favorisé le désordre dans les empires, et fini par disparaître et donner naissance à la Démocratie, à la liberté et à l’Etat de Droit.

Ce rappel des faits est aussi important que nous ne devons jamais oublier ce qui s’est passé, de part et d’autre, car comme toutes les grandes nations ,ce sont  des souvenirs et des expériences des épreuves, des douleurs du passé, que nous construirons un pays, un Etat de Droit,

une République, débarrassée des complexes et des faiblesses qui tuent la Liberté et les Droits. Sans rien oublier de ce qui s’est passé, les ivoiriennes et les ivoiriens, sans aucune exclusion, sans aucune distinction et discrimination, doivent impérativement réapprendre à se voir, à se considérer, à se respecter, à s’aimer  avant tout en Sœurs, en Frères, en filles et en fils de la Côte d’Ivoire. Comme nous le disons souvent, au niveau de la science, La Race humaine est unique. Les couleurs nous différencient peut-être. Mais, il n’y a pas deux races. Au-delà des passions, il faut reconnaître les mérites de l’autre, fut-il votre adversaire.

Alassane Ouattara fait emprunter par la Côte d’Ivoire sur le marché International, le marché mondial des capitaux, au départ la somme de 500 millions de dollars des Usa. Et l’opération devait se conclure le 31 Juillet 2014.

A ce jour, Samedi, 19 Juillet 2014, la Côte d’Ivoire, avec et sous Alassane Ouattara a déjà bouclé l’opération, récoltant plus que prévu, 750 millions de dollars des Usa, au lieu des 500 millions initialement annoncés.

500 000 000de Dollars des Usa= 250 milliards de Francs Cfa.  Et 750.000.000 de Dollars des USA=375 milliards de FCfa

Si le monde  économique et financier ne fait pas confiance à vos gouvernants, au système politique et démocratique du pays, on ne vous prêtera jamais une telle somme.

Elle très élevée quand on sait d’où vient la Côte d’Ivoire, un pays qui au soir du 11 Avril 2011 était économiquement et financièrement à terre. Alassane Ouattara, prenant, réellement le pouvoir ce jour- là,

a retroussé ses manches et par son expertise a convaincu le reste du monde que la Côte d’Ivoire dont il rêve est une Côte d’Ivoire d’amitié, de transparence, de bonne Gouverrnance, d’Etat de Droit, de Justice et surtout de Liberté ouverte sur le reste du monde.

C’est une très grande nouvelle pour celles et ceux qui s’entendent en termes d’économie et de finance. Cela veut dire que désormais, la Côte d’Ivoire est reconnue et acceptée sur les grandes places boursières du monde de l’Economie et des Finances.

Aucun pays au monde ne peut se construire sans faire appel aux investisseurs internationaux, sans faire appel à l’emprunt extérieur. Même les Etats-Unis D’Amérique font la cour aux investisseurs internationaux et empruntent de l’argent sur le marché international de capitaux.

Jamais, dans le monde libre, le monde capitaliste, les ressources internes d’un Etat n’ont été suffisantes pour construire entièrement le pays et faire face à ses besoins.

Les agences de notation financière telle Moody ‘s et Fitch qui viennent de noter la Côte d’Ivoire, pour la première fois, depuis notre indépendance politique, le 07 août 1960, sont des institutions dont la signature, la rigueur et la crédibilité ne font l’ombre d’aucun doute.

Oui, comme toujours, il y’aura des aveugles pour penser et dire que cela n’est rien. Mais, quand on aime vraiment son pays, quand son pays obtient de bons points et de bons résultats, on est fier d’être ivoirien, d’être africain, d’appartenir à la communauté des nations.

C’est un Grand Honneur fait à notre pays. Ce sont des observations, des appréciations et des notations pareilles des institutions indépendantes de presque tout pouvoir qui donnent lisibilité, visibilité et crédibilité à son pays, à son peuple et à ses gouvernants aux yeux du reste du Monde.

Cela va accroitre la confiance des investisseurs de gros calibres, des investisseurs locaux également. Ainsi, ceux- là, investissant dans le travail en Côte d’Ivoire, donnent du travail, créent de la richesse et de la valeur ajoutée.

Donc, comme on construit une maison, on commence par la fondation, les grands piliers, les grands axes. C’est après cela qu’on commence à remplir les autres espaces. Il en est de même pour l’économie et la finance.

 Nous parlons du panier de la ménagère qui, à ce jour, ne ressent absolument rien de cette croissance ivoirienne qui frôle les 10% depuis maintenant deux ans. Tout augmente, tout est devenu payant.

 Cela se comprend pour des avertis en termes d’économie et de finance. Notre pays revient non pas du Rez de Chaussée, mais certainement du 5ème ou  8ème ou 10ème sous-sol, à cause de cette longue et éprouvante crise politico-militaire qui a explosé sur nos visages au décès du Président Félix Houphouët-Boigny, le 07 Décembre 1993.

Et si aujourd’hui, la Cote d’Ivoire se trouve au Rez de chaussé ou au Premier étage, la performance des gouvernants est à applaudir. Nous ne sommes pas encore guéris. Le pays est encore dans une vraie convalescence politique, sociale, économique et financière.

Quand le système macroéconomique sera complété et construit, alors la microéconomie dont fait partie le panier de la ménagère, pourra en ressentir les retombées positives.

Ce sont les investissements massifs des capitaux, des entrepreneurs, d’Hommes et Femmes d’affaires ivoiriens comme étrangers qui créeront plus de travail, plus de richesse et plus de valeur ajoutée.

Ainsi, notre pays aura les moyens de réduire ce cancer du chômage qui est le cauchemar de tout bon et vrai gouvernant. Et le souci majeur d’Alassane Ouattara,

 c’est de faire en sorte que des millions d’ivoiriens, des milliers de ceux qui ont choisi de vivre en Côte d’Ivoire, trouvent du travail, aient un salaire conséquent qui leur permettent de sortir de la pauvreté et créer, finalement une classe moyenne, « The middle Class ».

Pour attirer ces investisseurs et ses capitaux, il nous faut un pays de Liberté, de démocratie, de transparence, un pays vraiment apaisé où la seule compétition qui vaille est celle des élections libres, justes et transparentes.

Voilà la réalité, voilà les faits, voilà ce que les détracteurs et les adversaires d’Alassane Ouattara ne veulent ni voir, ni entendre. Et quand vous félicitez Alassane Ouattara,

 pour ce travail d’hercule abattu à la tête de ce pays, on vous dit que tous les financements avaient été obtenus et bouclés par le pouvoir précédent, celui de Laurent  Gbagbo.

Comme si nous ne voyions pas la poubelle d’ordures nauséabondes, de corruption à ciel ouvert et la plaie pourries qu’étaient devenues Abidjan, Yamousoukro et le reste de la Côte d’Ivoire.

Et pourtant, à l’extérieur, sous Laurent Gbagbo  dire aux autres qu’on vient de la Côte d’Ivoire, était une honte pour beaucoup d’entre nous. L’extrême nationalisme, croire le nombril et le centre de gravité de la terre, vouloir exclure les autres ne peut que conduire un pays au désastre par la folie de celui qui est à sa tête.

Voilà pourquoi, tout en critiquant les imperfections du système Ouattara Alassane, nous apprécions hautement le sens de la mesure de cet homme, de ce grand homme, grand économiste, grand financier et grand banquier central.

En politique, nous pensons qu’il y’a beaucoup de failles. Mais nous constatons qu’Alassane Ouattara a pour priorité des priorités comment rétablir l’économie et les finances publiques de la Côte d’Ivoire. Il s’y attèle, souvent malgré l’âge et la maladie, avec toute l’énergie et la détermination d’un Homme qui a conscience de ce qu’il laissera, en bien et héritage aux générations future et à la postérité.

C’est dommage, ce pays aurait pu être si meilleur, plus bon, plus performant qu’aujourd’hui, si des pouvoirs, les trois derniers successeurs du Président Félix Houphouët-Boigny n’avaient pas fait  de la chasse à Alassane Ouattara, leur programme de gouvernement.

Nous avons toujours dit qu’aucun système, aucune gouvernance, aucun président de la République, aucun Chef d’Etat ne peut être parfait. Mais, au plan économique et financier, dans cette Côte d’Ivoire,

Alassane Ouattara est et demeure le meilleur. La science économique, comme science sociale, a certainement ses limites. Mais, Alassane Ouattara en matière économique et financière est très brillant, un des meilleurs de sa génération.

On ne devient pas, par hasard Directeur général adjoint du Fonds monétaire International parce qu’on est l’ami des puissants. On atteint de tels sommets, de telles hautes fonctions internationales  par sa compétence, son savoir-faire, sa rigueur, sa crédibilité, sa hauteur et sa grandeur aussi bien professionnelles que personnelles.

Comme je lisais le témoignage de l’ancien président de la République : «  Alassane Ouattara est compétent et travailleurs ». Laurent Gbagbo était déjà président quand il nous sortait cette belle phrase.

Et de la Haye, aux Pays-Bas, où il est en prison sous mandat d’arrêt International de la Cour Pénale Internationale, les avocats de Laurent Gbagbo nous rapportent son témoignage sur Alassane Ouattara, à travers des coupures de presse : « Alassane Ouattara a toujours été bon. D’ailleurs, j’ai appris qu’il s’occupe bien de ma mère ».

Sacré Gbagbo Laurent !

Ceci étant, Excellence Monsieur le Président de la République, comme organe de Presse, à ce jour, jamais « LE POINT SUR », malgré toutes ses attaques et ses critiques, souvent très dures, à votre égard, à l’égard de beaucoup de vos collaborateurs et même de votre jeune-frère, M. Ibrahim Tené Ouattara, n’a fait l’objet de menace ou d’inquiétude de la part de votre pouvoir.

Dans un pays qui sort d’une si longue et pernicieuse crise politico-militaire, on ne peut pas ne pas saluer cette action politique, ce respect pour les Libertés d’expression.

Et nous souhaitons, nous prions qu’il en soit ainsi pour chaque citoyenne, pour chaque citoyen, pour celles et ceux qui vivent en Côte d’Ivoire, pour tous les organes de presse existants en Côte d’ Ivoire.

La visite de François Hollande est à saluer. Qu’on le veuille ou pas, notre histoire est mêlée à celle de la France. En bien ou en mal, la France, c’est le Grand-frère.Evidemment, autant, objectivement, on ne peut reprocher à la France de ne pas défendre et rechercher les intérêts Français,

autant nos pays, surtout la Côte d’Ivoire, nos gouvernants sont légitimés à défendre nos  intérêts vis-à-vis des autres. On ne peut pas reprocher aux  gouvernants d’une puissance étrangère de ne pas défendre les intérêts de cette puissance étrangère, fut-elle notre Ami.

On accuse toujours les autres d’exploiter l’Afrique. Nous disons, que l’Afrique se mette au travail. Et lorsque cette Afrique sera la plus grande puissance du Monde, elle fera comme les puissants d’aujourd’hui, sinon plus et pire qu’eux.

Merci Monsieur Alassane Ouattara, à votre gouvernement, aux institutions de la République et surtout au peuple de Côte d’Ivoire pour tous ces sacrifices abattus pour obtenir des performances économiques extraordinaires.

Tant que vous êtes un Chef, un Président, un Directeur Général, un Chef d’Etat, un Roi, une Reine, une Princesse, une impératrice, un empereur, tant que vous serez aux affaires, l’opinion publique aura toujours un droit de regard et de critique sur vôtre œuvre.

Peu importe que vous soyez le Président Gbagbo Laurent ou le Président Alassane Ouattara.« LE POINT SUR » sera toujours vigilant dans ses articles, ses observations et ses analyses sans vouloir plaire ou déplaire aussi bien au pouvoir en place qu’aux gouvernants.

Je vous remercie.

Par Diarrassouba Abdoul  Khader Stéphane,

Directeur de Publication,

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