Lutte contre la contrefaçon des pagnes/La Fenacci dénonce les motifs d’une entreprise pagne

Abidjan-14-06-16 (lepointsur.com) La fédération nationale des commerçants de Côte d’Ivoire (FENACCI), veut les motifs d’Uniwax pour comparer avec ceux de Fantex afin de faire la lumière sur une affaire de contrefaçon entre ces opérateurs qui défraie la chronique en ce moment. L’information a été donnée par Soumahoro Farikou, président de la Fenacci, lors d’une conférence de presse récemment  au Plateau.

Selon lui, la Fenacci  dénonce toutes les  pratiques qui concourent à la cherté de la vie et viole la libre concurrence. Le conférencier fait allusion à des saisies de plus de 1800 pièces de pagnes soupçonnés d’avoir été contrefaits, en possession  de certains commerçants à Abidjan. « L’on observe avec indignation un certain jean Louis Menudier, président de la commission nationale de lutte contre la concurrence,  juge consulaire au tribunal du commerce à Abidjan et PDG de Uniwax, principale entreprise qui combat les commerçants de pagnes sous prétexte qu’ils vendent des pagnes contrefaits, sans jamais avoir pu autant en rapporter la preuve devant la justice », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le conférencier a déploré le fait que Jean Louis Menudier est une intelligence dont les institutions ivoiriennes ne peuvent se passer. « Mon initiative n’est pas orientée contre lui, mais contre cet opérateur qui anime un monopole dans le commerce de pagne en Côte d’ivoire. Les pagnes fabriqués par ladite entreprise et ceux vendus par les commerçants dans nos marchés sont destinés à différentes cibles. Combien d’Ivoiriens peuvent s’offrir le luxe d’habiller leurs épouses, époux et enfants dans les pagnes de cette entreprise? Chaque année, Uniwax se trouve en justice face aux concurrents qu’il spolie et accuse à tort. Et ses accusations et dénonciations foisonnent particulièrement à la veille des grandes fêtes où la vente des pagnes est démultipliée et aller jusqu’à saisir les pagnes et confisquer le catalogue de Fantex.  Face à ces abus et mépris de cet opérateur, nous en appelons au bon sens et à la retenue », a-t-il soutenu.

Par ailleurs, la Fenacci entend veiller, auprès des autorités nationales ivoiriennes et de toutes les institutions concernées, à la libre entreprise, libre concurrence, la loyauté, pour que  la bonne foi soit l’usage pratique courant dans les échanges commerciaux en Côte d’ Ivoire.

 Une correspondance particulière de S.B

Leg : quelques motifs dont cet opérateur réclame à ces concurrents.

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