Ces Charognards du trésor public ivoirien ont encore tué!
Que l’âme de Mandjara Ouattara repose enfin en paix. Arrêtons de spéculer sur fâcheuse affaire pour analyser à froid ce que l’Etat de Côte d’Ivoire réserve à ses fournisseurs. Ils sont les bienvenus quand ils envoient les demandes et commandes de l’Etat. Que de payer leurs factures les premiers responsables du trésor public trouvent toujours des pistes perfides pour les appauvrir. Les zouglouphiles ont raison quand ils disent: »Ce ne sont pas tous les sorciers qui mangent la chair humaine« . Quand les pratiques de ces derniers sont dénoncées au plus haut niveau, le concerné est simplement arrêté et jeté en prison dans des conditions floues, comme ce fut le cas du président du Syndicat des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire, Gré Faustin. C’est ici le lieu de nous donner le vrai rôle du Secrétariat chargé de la bonne gouvernance. Est-ce un poste pour trouver une rémunération à des amis et frères? Qui doit lutter contre la corruption et comment? Il n’y a de de corrupteurs et de corrompus que là où il y a de l’argent. Combien le trésor public voulait comme dessous de table pour payer les créances de feu Mandjara Ouattara? Qui des payeurs du trésor public réclamait honteusement les dessous de table de cette dette? Au point que la pauvre dame retourne là où elle a fourni son matériel? Gbagbo l’a dit et je le paraphrase: « Que chacun à son poste joue pleinement son rôle pour lequel il a été nommé« . Si la machine a pris un coup, c’est bien au trésor public et non à la présidence. Si cette présidence qui est le dernier recours ne veut pas taper du poing sur la table, il faut qu’elle assume. Celui qui doit mal encaisser la mort de cette jeune dame sur sa conscience (?), c’est bien celui qui, tapis dans l’ombre au trésor public l’a fait chanter. Combien sont-ils, ceux qui sont morts de chagrins, sans percevoir un seul radis de leurs dettes? Sans compter ceux qui ont été vidés de leur appartement? Il est en encore là, en train d’attendre les fournisseurs de l’Etat, comme s’il n’a pas de salaire et qu’il doit vivre des dessous de table. Adieu Mandjara Ouattara. Que ton âme repose en paix et que ta mort serve de leçon à ces « charognards » du trésor public ivoirien.
Sériba Koné