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‘’Ce qui ne nous a pas tué, nous donne l’expérience pour ne plus y replonger’’ (Par Fernand Dédeh) •


Barthelemy Zouzoua Inabo: J’ai suivi avec soulagement, le retour du calme et de la sérénité à Danané dans l’Ouest ivoirien et à Agboville, dans le Sud. En mars et avril, des incidents ont opposé les communautés. Très souvent, une étincelle non maîtrisée, provoque des dégâts matériels importants : destruction de biens, violences inouïes et pertes en vies humaines.

’Ton camarade devrait mettre à l’épreuve les sociologues, historiens, psychologues, les spécialistes en gestion et prévention des crises, les experts nationaux pour prendre le pari sur 2020 au moins…’’

Comment les Ivoiriens en sont arrivés à ces extrêmes pour si peu? Comment en sont-ils arrivés à ce niveau de violences, eux qui sont connus pour leur humour caustique, leur sens de l’ironie? Le ver est dans le fruit. Il faut réfléchir et définir une stratégie pour comprendre déjà le subconscient des Ivoiriens à partir des crises successives dans le pays puis monter des projets pour la sensibilisation des masses.

Le gouvernement de ton camarade doit anticiper, prévenir que de subir et peut-être dédommager. Ton camarade devrait mettre à l’épreuve les sociologues, historiens, psychologues, les spécialistes en gestion et prévention des crises, les experts nationaux pour prendre le pari sur 2020 au moins…

’Ce mardi 23 avril 2019, tous les regards sont tournés vers l’Assemblée nationale. Tchomba est à la manœuvre. Le bureau de l’Assemblée nationale n’est toujours pas connu. En principe et en droit, il aurait dû être effectif un mois après l’élection du président de l’institution.’’

Il s’agit de définir un plan pour sensibiliser et éduquer les populations aux valeurs de la cohésion sociale, de la paix et du civisme, maintenir et renforcer la solidarité et la cohésion sociale entre toutes les composantes de la société, renforcer les relations intercommunautaires, inter religieuses et inter culturelles au sein des populations. Passe le message à ton camarade. Ce qui ne nous a pas tué, nous donne l’expérience pour ne plus y replonger…

Ce mardi 23 avril 2019, tous les regards sont tournés vers l’Assemblée nationale. Tchomba est à la manœuvre. Le bureau de l’Assemblée nationale n’est toujours pas connu. En principe et en droit, il aurait dû être effectif un mois après l’élection du président de l’institution. Et sur la base des groupes parlementaires connus à la date de l’élection. Sur cette base, la première chambre du Parlement compte quatre groupes: RHDP, PDCI, Rassemblement et Vox Populi. Le bureau doit être le reflet de la configuration politique de l’Assemblée nationale. Il est composé d’un président, de 11 vice-présidents, de trois questeurs et de 12 secrétaires. Les membres du bureau ont des avantages liés à leur statut: voiture, non de carburant et primes…

Tchomba consulte, négocie mais il est clair: il distribue les cartes. En principe et en droit, sur la base des groupes parlementaires enregistrés à la date de l’élection du nouveau président, la configuration du bureau doit être celle-ci

  • RDPH: 148 députés, 1 président, 6 vice-présidents, 6 secrétaires et 2 questeurs

2- PDCI: 68 députés, 3 vice-présidents, 4 secrétaires et 1 questeur

3- Rassemblement: 16 députés, 1 vice- Président, 1 secrétaire

4- Vox-Populi: 12 députés, 1 vice-président, 1 secrétaire.

Seulement voilà, le mercato parlementaire se poursuit. Et Tchomba n’est pas prêt à faire la passe à l’adversaire. Il est prêt à céder à minima. Les autres se braquent. Et pour le moment, l’Assemblée nationale, s’il est trop tôt pour parler de blocage, ne fonctionne pas. Elle ne peut pas étudier de textes de loi. Puisque l’ordre du jour est établi par le bureau. Or il n’y a pas de bureau actuellement…

Bon mon cher, Zouglouuuuu!!! CIIIIIII! C’est qui ça?

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